ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Aboudou Miroidi, directeur général de l’Onicor : « Nous avons déjà parmi les perspectives engagées la mise la mise en sac du riz »

Le directeur général de l’Onicor, Aboudou Miroidi révèle  les défis qu’il a réussi à y faire face pour offrir cette société à devenir un vecteur pour l’économie du pays. Il déplore ainsi le  processus de dépotage du riz à la douane qui glisse la société dans des « super staries » pendant que ces deux sociétés d’Etat sont devenues les poumons forts de la croissance économique du pays.

Alors que votre politique mise en place depuis votre arrivée à la tête de cette société a pu offrir cette société une nouvelle image de développement dont le peuple est reconnaissant de vos efforts. Qu’envisagez-vous encore pour le devenir de l’Onicor ?

D’abord je vous remercie de cet intérêt. Pour cette volonté qui s’offre à savoir les nouvelles perspectives engagées pour le devenir de cette société d’Etat, nul ne peut nier sans doute que, accepter une telle responsabilité comme la mienne est un engagement auprès du peuple mais aussi envers le chef de l’Etat. Je me suis engagé depuis mon arrivée à l’Onicor se conformer selon les règles, tout ce qui est susceptible pour le  bien être de la société reste pour moi mes priorités comme la structuration du prix du riz, l’ouverture d’un mutuel de santé pour le personnel, l’équilibre de leurs perdîmes entre autres. Nous avons déjà parmi les perspectives engagées pour l’avenir de la société, la mise en œuvre du  système de la mise en sac du riz comme le fait Lafarge, pour qu’on nous livre le riz en vrac, et une fois sur place les prochains recrus auront fort à  procéder à la mise en sac. Cela nous servira comme une meilleure  opportunité devant promouvoir la création d’emploi au profit de la jeunesse, car la jeunesse   est d’abord  une force vitale pour  tout un pays.

Le dispositif  de pointage du personnel a été cambriolé  récemment. Comment qualifiez-vous cet acte ? Et quelles sont les dispositions prises?

C’est tout à fait regrettable que le dispositif  de pointage si important a été volé  dans une société. C’est un acte qui ne rime pas avec notre société. C’est une mauvaise intention de la part des ou d’un malfaiteur sachant que  l’importance de cet outil serve  le pointage du personnel de l’Onicor. Mais  étant donné que je suis quelqu’un qui aime relever les défis, en ce moment même qu’on parle   la mise en place d’un autre appareil de pointage moderne est une chose déjà faite, ce vendredi. C’était une ambition, une priorité  pour moi, de moderniser  le système  de pointage du personnel pour prouver également qu’on est jamais si fort que quand nous faisons face à un  défis. Toutefois,  étant musulman très croyant, nous avons organisé un hitma, ce vendredi pour remettre tout cela à Allah, le tout puissant qui est sans conteste le meilleur des juges.

Parfois vous tombiez dans des « super staries »  de  la douane une fois dépassé les 11 jours. Cela est dû à un problème financier ou il y a d’autres raisons qui vous empêchent au dédouanement ?

Sans doute, dans une société surtout de commercialisation comme la notre, il y a forcément des obstacles que ça  soit dans le domaine administratif ou technique. Mais le problème que nous faisions face consiste  pour le dépotage du riz à la douane. Le processus est très long malgré qu’il nous conduise tout droit des « super staries ». Comment peux-je vous expliquer de quelle façon nous serons en mesure de dédouaner 100 conteneurs à l’espace de 11 jours ? C’est impossible sachant que entre les 11 jours il y a deux dimanches et une journée très courte, notamment le vendredi. J’estime qu’il est très pertinent  entre l’Onicor et la douane de trouver une solution pérenne face à cette crise, car le système de scanner constitue un souci majeur pour l’Onicor. Pourtant la douane et l’Onicor sont devenues les poumons forts qui contribuent à la croissance économique du pays.

Votre message

Mon message est donc double : de dire à tous les patriotes soucieux de l’élan du pays où qu’ils soient, que, l’émergence  prônée par le  chef de l’Etat Azali Assoumani nous convie  à contribuer, à investir  selon ses moyens dans l’espoir que notre pays puisse être au rendez-vous de  l’émergence à l’horizon 2030. Ainsi j’en profite de cette occasion de véhiculer mon message à ceux qui cherchent à déstabiliser notre cher pays, de leur dire, que les conséquences immédiates et lointaines ce n’est pas seulement au chef de l’Etat qui subira, plutôt toutes les générations futures qui seront les victimes. Unissons-nous alors comme l’indique  l’hymne nationale, à former une marche unique  pour le devenir meilleure de notre pays.

Propos recueillis

par Nassuf Moindjé Abdou

 

 

 

 

 

 

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