ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Affaire des détenus: La soumission d’une proposition de loi d’amnistie

Presqu’un mois depuis que la cour de sûreté de l’Etat a rendu la sentence sur les différents actes perpétrés dans le pays. A travers une conférence de presse tenue à l’hôtel le Selecte le samedi dernier, les députés Mohamed Msaidié, Oumouri M’madi Hassani, et Soulaimana Mohamed sont dépositaires d’une proposition de  loi d’amnistie en faveur des détenus. Ils appellent au chef de l’Etat de faire grâce.

Les avocats constitués sur les dossiers des prisonniers de la Cour de Sûreté de l’Etat ont du soutient. Des députés haussent le ton et demandent la liberté des détenus « politiques. » Les parlementaires comoriens dont Soulaimana Mohamed, Mohamed M’saidié et Omouri M’madi Hassani ont déposé une requête le matin du samedi 26 janvier. Le but est de solliciter au chef de l’Etat, l’amnistie à l’ensemble des prisonniers de la Cour de Sûreté de l’Etat dont certains sont condamnés à « vie. »

Les députés demandent auprès du président de l’Union des Comores d’accepter de libérer les détenus « politiques » avant même la date des  élections mais encore de leur donner leurs droits civiques. « Nous avons envoyé une requête au chef de l’Etat. Nous lui prions d’accorder la grâce aux prisonniers des la Cour de Sûreté de l’Etat. Nous avons un délai de 15 jours à compter de ce samedi 26 janvier », a fait entendre le député Mohamed M’saidié. « Si le délai est dépassé, nous interpelleront le président de l’assemblé dans une session extraordinaire. Nous ne pouvons qu’espérer une bonne réponse du président Azali Assoumani », ajoute-t-il.

 

De son coté, le député Saïd Mohamed appelle l’ensemble des parlementaires à s’unir pour cette cause tout en défendant les droits des citoyens comoriens.  Pour Soulaimana Mohamed, la Cour de Sûreté de l’Etat est une Cour qui avait son nom lors de la période coloniale. « Nous sommes aujourd’hui un pays indépendant. Cette Cour n’a pas sa place dans notre territoire. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons avancer et ce n’est pas qu’en employant des lois inexistantes que notre pays va décoller », a expliqué député Soulaimana Mohamed.

 

El-Aniou

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