ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Agriculture et élevage : Omar Mhousine promet de revenir avec force après la Covid-19

Samedi dernier, Omar Mhoussine a évoqué les problèmes rencontrés mettant en recul ses activités commerciales. Les dettes, le ravage du cyclone Kenneth, les conditions de travail, et autres, restent les principaux obstacles qu’il empêche de rehausser ses activités journalières. Toutefois, il a promis de retourner dans ses activités après le Coronavirus.   

Omar Mhoussine n’a pas caché ses émotions pour exprimer les difficultés rencontrées dans ses activités agricoles et d’élevage. Selon lui, rehausser les activités commerciales demande un investissement remarquable en vue d’atteindre une autosuffisance alimentaire dans le pays. « Pour débuter mes activités commerciales, j’ai fait des prêts bancaires. 334 millions de francs comoriens pour l’investissement total. En 2017, j’ai créé des cages pour élever les poules. Un investissement de 220 millions de nos francs. J’ai acheté 21 ha à Kouwa Mitsamihouli pour relancer mes activités d’élevage, et des hectares pour l’agriculture. Lors du passage du cyclone Kenneth, 500 à 700 poules ont perdu la vie. 6 bâtiments étaient effondrés causant une perte de 220 millions de francs comoriens. J’ai reçu un don de 120 millions de francs. Mais, c’était insuffisant pour surmonter mes problèmes», a-t-il précisé. Et d’ajouter : « la Meck me demande le remboursement de 25 millions de francs sur 120 millions de prêts. Et la BDC aussi réclame ses 34 millions. J’ai alloué mes maisons pour me surmonter. Sincèrement, je suis tombé en faillite ».

« J’ai envoyé plusieurs courriers aux autorités compétentes pour me soutenir. Houmed Msaidié a signifié le président Azali. Ces deux autorités ont fait un pas pour me soutenir. Mais, peut-être, il y’a une roche dans l’anguille au côté du ministère des finances et du SSG », a-t-il dit. « 67 employés dans le secteur agricole sont au chômage technique et 24 pour l’élevage. En France, plusieurs associations tendent leurs mains pour me soutenir. Bravo. Mais, après COVID, je reviendrai avec force pour m’investir dans l’agriculture et l’élevage. Actuellement, les conditions territoriales ne me permettent pas d’avancer», poursuit-il.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

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