L’office national de la vanille (ONAV) a tenu hier à Gulden Tulip une cérémonie de lancement de l’observatoire des prix de la vanille et du girofle a eu lieu hier au Golden Tulip. L’occasion pour cette institution de valoriser les produits de rente dans le marché international, de la production à l’exploitation.
La vanille et le girofle connaissent une baisse au niveau du marché international. Une baisse caractérisée par plusieurs facteurs. L’ONAV s’active de valoriser les produits de rente aussi bien au niveau national qu’au niveau international. Le directeur général de l’Onav, s’est réjoui aux résultats qui seront observés par la création de la plateforme en ligne de l’observatoire des prix de la vanille et du girofle. « L’observatoire en ligne des prix de la vanille et du girofle pourra informer en permanence l’état évolutif du prix des produits de la vanille et du girofle dans le marché international, enlever les obstacles et éclairer les acteurs de la filière », a indiqué Aboubacar Abdoulwahabi, directeur général de l’Onav. Pour lui, cela permettra d’explorer d’autres marchés pour « nos produits de rente dans le monde en ciblant des nouveaux pays et offrir les mêmes intérêts et avantages à tous les acteurs. »
Booster l’exploitation des produits de rente comoriens
Dans l’optique de la politique d’émergence, Aboubacar Abdoulwahabi a précisé que tous les acteurs ont à « promouvoir l’agriculture autant que les autres, pour atteindre une autosuffisance alimentaire et booster l’exploitation de nos produits de rente. » « Nous devons œuvrer ensemble et chacun dans son domaine respectif afin d’asseoir les bases nécessaires pour la relance des filières de nos produits de rente », lance-t-il.
Les produits de rente ont besoin d’un nouveau souffle qui va de leur réorganisation, à la sécurisation des opérations et de zones d’exploitation. « Des projets sont initiés par l’office comme le projet de mise en place des champs communaux pour la multiplication de lianes et autres », annonce le directeur général de l’ONAV.
Où en est avec le projet de mise en place d’une force mécanique ?
Les Comores font partie des pays de l’Afrique, de l’océan indien, producteurs et exportateurs de la vanille. Cette culture de rente passe à la vitesse supérieure ces dernières années, malgré l’insécurité dans les champs et aux divers dégâts constituant un handicap à l’épanouissement de la production de la vanille aux Comores. Les agriculteurs avaient exhorté le soutien inlassable du gouvernement au niveau sécuritaire et commercial afin de préserver l’économie nationale.
Le gouvernement de l’Union des Comores se disait prêt à travailler en commun accord avec les producteurs de la vanille pour promouvoir cette activité économique, et d’assurer la sécurité et la technique des équipements devant remplacer l’énergie humaine. Le ministre chargé de l’agriculture Moustadroine Abdou avait verbalement partagé l’inquiétude des agriculteurs face aux conséquences néfastes auxquels ils traversent habituellement. « Nous sommes prêts par tous les moyens de sauver notre richesse et de protéger les agriculteurs. Nous allons mettre en place des mesures de surveillance de toutes les boites d’achat de la vanille et nous souhaitons dans un cours délai, mettre fin le châtiment physique que subissent les agriculteurs en le remplaçant par une force mécanique des machines, qui seront à la portée d’une production en masse et à longue surface aux champs cultivables », avait lancé le ministre en charge de l’agriculture.
Kamal Saïd Abdou