Abdallah Abdou Hassan alias Abdallah Agoi et Oubeidillah Mchangama ont été arrêtés et mis en garde à vue. Mardi dernier, les deux journalistes ont été entendus à la justice et sont accusés « d’insulte à une haute autorité, injure, incitation à la haine et diffamation. » Par conséquent, ces deux hommes sont incarcérés à la maison d’arrêt de Moroni.

Les journalistes de Facebook Fm, une page qui attire plusieurs internautes, sont enfermés à la maison d’arrêt de Moroni, après avoir été entendus par la justice. Abdallah Agoi et Oubeidillah sont accusés « d’insulte à une haute autorité, une injure qui entre dans le trouble à l’ordre public et incitation à la haine et de diffamation. » Leurs arrestations ont fait remous et certains ont dénoncé une « aberration. »

Abdallah Abdou Hassan alias Agoi a été interpellé le samedi 07 février à la cour suprême en voulant assister à l’annonce de la liste définitive des candidats aux élections présidentielles et gubernatorialles. Il été placé en gare à vue.  Pour Oubeidillah, il a été interpellé le lundi dernier au restaurant le Select. Des arrestations désapprouvées par la majorité des journalistes comoriens, qui montent au créneau. Les journalistes luttent pour une seule cause : la libération de leurs confrères. L’un est arrêté en pleine fonction et l’autre en pleines activités personnelles.

Dans les réseaux sociaux, les internautes ne manquent pas de manifester leurs désarrois suite à ces arrestations. Aux Comores, en France, le combat est de réclamer la libération de ces deux journalistes.

H.H