Aussitôt arrivées, c’est la course poursuite pour en avoir au moins un carton des ailes de poulet. A Malouzine où un importateur avait un conteneur, à peine la nouvelle rependue le lieu était aussitôt pris d’assaut par la population. Les plus chanceux partiront avec des cartons pendant que les autres retourneront bredouilles. La quantité faible des ailes fera monter très vite les enchères. Au magasin, le carton se vend à 12 000fc. Il sera revendu par la suite à 14 000fc, 15 000fc voir 15 500fc.
Après presque un mois de pénurie, cinq conteneurs de poulet ont débarqués lundi dernier au port de Moroni.
Aussitôt transportés à l’importateur et ce dernier de se trouver en rupture du produit. Il faut préciser que la quantité importée était nettement insuffisante pour un produit très demandé par la population.
« Je suis venue acheter des ailes de poulet. Mais à ma grande surprise, j’apprends que la quantité commandée est d’ores et déjà épuisée. Mais le pire, ce que certains ne s’en prive pas de profiter l’occasion pour spéculer en revendant aux plus offrants. Alors que le carton se vendait à 12 000fc au magasin », regrette Maman Allaouia.
Si au magasin, le carton se vendait à 12 000 fc au magasin, les revendeurs eux le vendent à 14 000, 15 000, voir 15 500fc.
Selon elle, la quantité importée est insuffisante pendant que le pays maque de tout. Il faut noter que les ailes se sont progressivement imposés comme étant un aliment de base pour les comoriens. Par ailleurs les prix ont augmenté et ont atteint leur niveau le plus élevé. « Nous assistons à une anarchie des prix. Chacun fixe le de son produit à son propre gré, sans aucun contrôle. Et la crise poursuit son cours. Une situation qui ne favorise pas les vendeurs de brochettes et la population en général », a-t-elle avancé.
Nassuf. M. Abdou