Mirontsy où l’artisanat du meuble, la pêche et l’écriture ont pris le devant pour faire de cette localité, un village économique. Mirontsy reste entre autres une ville qualifiée de « banditisme de tout genre ».
Plus d’une quarantaine de menuiseries prospèrent dans cette localité de l’île d’Anjouan, selon le maire de la ville qui dit avoir fait un recensement de ces dernières. Les habitants se disent satisfaits de cette activité qui lutte contre le chômage, la délinquance, et qui accroît l’économie locale. « Il est vrai que Mirontsy est la ville la plus industrialisée de l’île. Il y a tout ou plus de 43 menuiseries. Cela ne prouve que Mirontsy tant à lutter contre le chômage dans le pays. C’est une bonne chose. Nous l’avons pris à deux mains. Le chômage ne doit pas être pareil que dans les autres villes. Il reste que la jeunesse s’intéresse à cette activité. Si aujourd’hui, une menuiserie embauche jusqu’à 4 personnes ou plus, ce sont des familles qui sortent de la pauvreté », a exprimé le maire de la commune, Sidi Bacar et ajoute : « un recensement est fait avec l’équipe de la mairie. C’est une question de voir ensemble un développement économique en étroite collaboration. Nous avons recensé plus de 42 menuiseries. Ces ateliers peuvent créer une coopérative avec des bonnes actions. »
Prioriser les formations dans le domaine de l’artisanat
Selon le maire de Mirontsy, le courage et la volonté de bien faire sont là. « Ces menuiseries sont plus proches de moi. Je propose une alternative de faire cette industrie prospère dans la localité de Trenani. Il faut délocaliser cette industrie mais ça demande des travaux comme des routes et des constructions. Ça sera plus simple pour les menuisiers et les clients », indique-t-il. A en croire le maire, « Hazi Hazi. Il y a toutes les possibilités que les jeunes aient un travail décent. Il faut aussi prioriser les différentes formations sur le domaine de l’artisanat, l’agriculture ou la pêche. Savoir comment se localiser et gérer son activité. Cela aussi lutte contre la délinquance et le banditisme ».
Pour Abdallah Combo, menuisier, c’est une passion qui est devenue un moyen de revenu conséquent. « J’ai ouvert ma menuiserie il y a quelques années. J’ai toujours aimé travailler le bois. C’est un travail qui me passionne et qui me nourrit. Je vis cela. Actuellement, il y en a plusieurs dizaines dans la zone. Nous travaillons ensemble quelques fois », dixit le menuisier. « J’ai vu grandir certaines menuiseries dans la ville. C’est une bonne chose que l’activité évolue. Ça prouve que nous avons fait le bon choix et que nos jeunes ne vont pas échouer s’ils s’investissent dans ce métier. Il y a d’autres domaines de développement. La pêche ou l’agriculture permettent de nourrir plusieurs familles dans la ville », explique Abdallah Combo.
Ahmed Zaidou