13.683 candidats inscrits au baccalauréat sur l’ensemble du territoire national. 7.468 à Ngazidja, 1.232 à Mohéli et 4.983. L’on observe dans les centres d’examens, un climat de sérénité pour les candidats. Malgré quelques irrégularités. Les élèves candidats ont constaté un non respect de la distanciation sociale dans certains centres d’examens.
Au total, 13.683 repartis dans les trois iles de l’archipel des Comores. 7.468 à Ngazidja, 1.232 à Mohéli et 4.983 à Anjouan. À 6h du matin, ils (les candidats) étaient déjà dans les centres d’examen. Tous, chacun a dû s’assurer d’un masque de protection. L’épreuve de philosophie est composée dans un climat très apaisé et serein avec une attitude témoignée par les élèves aux respects stricts des mesures barrières. Certains candidats ont témoigné que rien n’était étrange pour l’épreuve de philosophie. « Tous les sujets de philosophie sont des choses qu’on a déjà vus à l’école, c’était plus facile qu’on le croyait. J’espère avoir une note favorable », espère Karima Abdallah, candidate en série D rencontrée au groupe scolaire avenir de Moroni. Et elle d’rajouter « celui qui s’est bien préparé pour l’examen aura sa note de mérite, car il n’y avait pas des choses compliquées dans les sujets. »
Alors que le gouvernement avait promis de tout mettre en œuvre, toutes les dispositions essentielles afin d’assurer la sécurité des surveillants et les élèves contre la propagation de Coronavirus, certains chefs de centre ont témoigné que le gouvernent a répondu les doléances du corps enseignant et les élèves pour les mesures de protection contre la covid-19. « Toutes les mesures ont été prises contre la propagation du coronavirus. Nous avons reçu assez des masques de la part du gouvernement à tel point que tous les élèves et surveillants ont été servis », a affirmé Ahmed Rafiki Mohamed, chef du centre à l’école avenir de Moroni. « Il y a un maximum de sérénité entre les élèves dans l’épreuve de philosophie, et j’aurai aimé que cette attitude soit toujours maintenue jusqu’à la fin de l’examen », souhaite-t-il. Ahmed Rafik appelle les élèves à avoir le courage et la confiance en soit, pour éviter les paniques ou être malmenés par un de ses collègues.
À l’école privée franco-arabe, 250 candidats y sont inscrits malgré deux absents à déplorer. Même si Ahmed Eizdine, chef du centre, s’est montré satisfait quant au respect de la distanciation physique surtout l’aménagement des salles de classe, mais les élèves affirment le contraire. « On est très séré les uns contre les autres. L’emplacement des tables n’a pas respecté la distanciation sociale et pourtant on nous parle toujours du coronavirus », s’inquiète Housnati Hamidou, élève de la série A1. Cette candidate s’est montrée optimiste quant à l’épreuve de philosophie, elle s’est dite mieux préparée pour obtenir une meilleure note pour l’épreuve d’histoire géographie et les autres épreuves.
Au centre de lycée de Moroni, la mise en place des dispositions de lutte contre la propagation de la pandémie est strictement respectée. Le chef du centre a affirmé avoir visité toutes les salles des classes depuis 6h du matin, afin de s’assurer que tout est dans l’ordre. « J’ai fait le tour des salles depuis 6h du matin, pour le respect des gestes barrières. Il y’a au moins 13 seaux d’eau javelée au sein de ce centre. Sans vouloir venter les autorités, la commission qui s’est chargée pour la lutte contre la covid-19, je témoigne qu’ils ont répondu favorablement à nos attentes », confirme Mohamed Ali Abdallah proviseur du lycée de Moroni. Ce dernier affirme qu’aucun incident majeur, ni tentative de fraude n’a été signalé.
Seulement, Mohamed Ali Abdallah n’a pas apprécié le comportement des parents d’élèves devant le portail du lycée de Moroni pour attendre la sortie de leurs enfants.
Nassuf. M. Abdou