ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Bras de fer entre les ADC et l’Anamev : Les pharmaciens en paient le prix

Un bras de fer entre la direction générale des aéroports et l’agence nationale des médicaments et des vaccins est à l’origine de la rétention de certains produits pharmaceutiques à l’Aimpsi. Ce qui cause une pénurie des médicaments dans les pharmacies de la place avec les conséquences qu’une telle crise peuvent engendrer

Un conflit entre la direction générale des aéroports des Comores et l’agence nationale des médicaments et des vaccins (Anamev) provoque du désordre aux conséquences imprévisibles. Les officines de la place n’ont toujours pas pu dédouaner leurs produits pharmaceutiques bloqués depuis deux semaines à l’aéroport de Hahaya, à cause de ce bras de fer, selon des sources concordantes.

D’après ces sources toute entrée dans le territoire de produits pharmaceutiques doit avoir l’aval de l’Anamev après vérification et analyses. Cependant, les agents de l’Anamev se voient interdire l’accès à l’aéroport pour la simple raison que le directeur général des ADC a retenu leurs badges.

« Le directeur général de l’aéroport a après confectionné les badges d’accès, il a retenu ceux de l’Anamev. Donc, ces derniers n’ont pas l’accès à l’aéroport. Par conséquent, il n’y a plus d’inspection ni d’autorisation de dédouanement des médicaments arrivés par voie aérienne », a précisé notre source.
Une situation qui ne laisse pas insensible nombreux citoyens qui dénoncent ce conflit qui risque d’avoir des répercussions sur les soins médicaux de la société.

Said Ahmed Housseine lance un appel aux deux protagonistes. Il les invite à enterrer leurs haches de guerre pour débloquer la situation. « Le directeur de l’Anamev et le directeur de l’aéroport doivent trouver au plus vite une entente. Ou bien, les pharmaciens doivent attendre qu’ils se réconcilient pour pouvoir dédouaner leurs médicaments. Combien de temps attendront-ils la réconciliation ? Dieu, seul le sait. Ces deux responsables doivent savoir que chaque jour qui passe, les pharmaciens enregistrent une perte, sur ces produits périssables », indique-t-il. 

Abdoulandhum Ahamada

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