ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

Les Comores, qui ont saisi le tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comores finissent en quatrième position samedi dernier derrière le Malawi pour différence de buts.

L’équipe nationale des Comores

De l’espoir ? Le Tas va-t-il se proclamer en faveur des Comores ? Alors que les Cœlacanthes des Comores sont inhumés à Yaoundé le samedi dernier sur un score de 3-0, l’espoir de participer à la CAN 2019 est incertain pour les comoriens. Puisque la Caf, dit-on, joue en faveur de la Cameroun. La Caf ne respecte pas ses règlements. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus.

Les avocats des Comores disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé.

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

La rédaction

Laisser un commentaire