Plusieurs localités célèbrent les mariages traditionnels sous réserve d’une culture, des us et coutumes. En effet, mercredi dernier, à Mdé Bambao, Chakira M’madi, citoyen révolutionnaire de la diaspora conteste que le mariage traditionnel reste comme une source d’«inégalités sociales et un manque de visions ».
Le mariage traditionnel est considéré, pour la plupart des comoriens, comme un facteur de distinction sociale, de conservation des us et coutumes, d’assurance de développement des villes et villages. À cet effet, Chakira M’madi de Mdé, citoyen révolutionnaire de la diaspora ne digère pas tous ses aspects attribués au grand mariage comorien. Car, pour lui, le mariage traditionnel ou Anda crée une inégalité sociale et un manque de vision pour l’avenir. On ne pense que « manger et nourrir ». « Je ne pense pas accomplir le Anda na mila car c’est devenu un moyen de manger et nourrir. Le faiseur du Anda se croit orgueilleux et se place au-dessus de tout le monde. Moi, je m’habillerai comme je veux, me marierai comme je veux et prierai à la mosquée là où je veux. Je ne veux pas la suppression du Anda mais, ce dernier doit être une source de développement des villes et villages. Le grand mariage connait des impacts négatifs », a déclaré Chakira M’madi.
Le conférencier indique que le grand mariage doit viser le développement social, comme les pays développés. « Chaque nation a sa propre tradition. Mais, le Anda comorien se focalise sur la nourriture et quelques projets de développement. En France, le développement des villes et villages est assuré par les communes. Ici, il y a des têtes qui peuvent transformer les choses au bon sens, pourquoi on se contente aux faiseurs du Anda pour développer nos villes et villages ? Je propose que les communes assurent la bonne gouvernance et la gestion des villes et villages. Si l’on pense que la réhabilitation des routes, construction des maisons,…sont les fruits du anda, alors, il est positif », dit-il.
Abdoulandhum Ahamada