ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Conflit foncier à Mirontsi (Anjouan) : Le directeur général de l’Onicor justifie son innocence

Miroidi Abdou, directeur général de l’Onicor monte au créneau contre les informations relayées dans la page facebook « Bogo-city de Moroni » selon lesquelles, le « directeur général de l’Onicor est visé par une plainte pour escroquerie du terrain à Mirontsi (Anjouan) appartenant à une famille de Ngazidja ». Le patron de l’Onicor dément ces informations et promet une poursuite judiciaire.

Bogo-city de Moroni a, hier, qualifié le directeur général de l’Onicor d’ « escroc d’une parcelle de terrain inappropriée ». Une publication qui a choqué Miroidi, directeur général de l’Onicor jusqu’à ce qu’il dément ces informations. Selon lui, la parcelle de terrain en question appartient au père de Kanizat Ibrahim. Le village de Mirontsi (Anjouan) voudrait, d’ailleurs, construire un marché public sur ce terrain. « À peine trente ans, le père de Kanizat Ibrahim a acheté une parcelle de terrain à Mirontsi sans être utilisée. Le village de Mirontsi a obtenu un projet de construction d’un marché public. Les villageois m’ont recommandé de proposer au père de kanizat, à Ngazidja, la vente de son terrain ou plutôt lui céder une autre place pour s’y installer. J’étais juste un médiateur. J’ai rencontré Kanizat en personne pour l’annoncer la proposition. Cette dernière a refusé sous prétexte que son père n’acceptera plus cette proposition villageoise. Je ne suis pas entré dans l’affaire de vente du terrain. Je suis innocent. C’est une personne qui veut nuire mon image à travers les réseaux sociaux, en manipulant la rédaction de Bogo-city de Moroni», s’est justifié le directeur de l’Onicor, Miroidi Abdou.

Le patron de l’Onicor précise que le nouveau maire de Mirontsi a repris la même affaire (le projet de construction d’un marché public) en contactant le père de Kanizat. « Le maire de Mirontsi a entamé une procédure juridique avec l’espoir que le père de Kanizat va accepter la proposition villageoise. En vain. La notion d’expropriation pour cause d’utilité publique doit être appliquée par la mairie de Mirontsi. Les maquettes du bazar sont déjà affichées dans le terrain. Je n’ai pas volé un terrain », a-t-il montré.

Abdoulandhum Ahamada

 

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