Le président Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, a pris part à la mission des médiations de paix africaine qui s’est rendue à Kiev et à Saint-Petersburg. Pour le président Azali, les pourparlers sont possibles bien que le chemin pour y parvenir est long. Après Kiev, la délégation de sept dirigeants africains s’est rendue à Saint-Pétersbourg où elle s’est entretenue avec le président Poutine.

Après l’Ukraine où la mission de paix africaine a rencontré le président Zelensky pour lui présenter son offre de médiation, la mission a mis le cap sur Saint-Pétersbourg en Russie pour être reçue le samedi par le président Poutine. A Kiev où la mission africaine est arrivée à son terme, le président Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, a fait le point.

« Mes collègues conviendront certainement avec moi, que cette mission est historique, dans le sens où elle est constituée des chefs d’Etat ou de leurs représentants, qui ont décidé de faire le déplacement ensemble mais aussi et surtout de rencontrer les deux parties concernées, presque au même moment », a déclaré le président Azali Assoumani. « Nous arrivons au terme de notre première mission africaine de paix, après avoir eu des entretiens sincères et fructueux avec notre ami, le président Zelenski », a-t-il ajouté.

Pour le chef de l’Etat comorien, la journée a été très émouvante, aussi bien parce que « nous avons pu constater, de visu, l’ampleur des dégâts causés par la guerre, mais aussi parce que nous avons pu réaliser notre vœu de nous asseoir autour d’une table, avec vous, pour vous écouter et vous faire part, également, de nos propositions de sortie de crise. »

Et de préciser : « Sachez monsieur le président que nous convenons avec vous que la voie de la paix doit passer par le respect de la Charte des Nations Unies, et l’Afrique est disposée à continuer à travailler avec vous, dans le sens de la recherche d’une paix durable, dans le respect de cette Charte ».

Il a réitéré au nom de ses collègues chefs d’Etat et de gouvernement, présents, leur disponibilité à accompagner l’Ukraine et la Russie, dans la voie vers la paix, qui est dit-il, le dialogue dans l’intérêt des deux pays, de l’Europe mais aussi, du reste du monde, y compris le continent africain.

Nassuf. M. Abdou