C’était vendredi dernier à Nyumamilima Badjini devant les villageois où Saandi Assoumani a annoncé officiellement sa candidature aux présidentielles de 2024. Il annonce une nouvelle ère pour le pays. Après un long séjour à l’étranger, il décide de servir son pays comme il a déjà fait dans les précédents gouvernements.
Avant d’exercer à l’étranger, Assoumani Saandi a servi dans son pays. En 1992, il est devenu expert national recruté par le Pnud. Dans son pays, il occupe tour à tour plusieurs fonctions administratives, notamment, secrétaire général d’un ministère, conseiller du président Azali et en 2008. Puis ministre dans le gouvernement de l’île autonome de Ngazidja.
Il commence une carrière internationale en 2009, et a servi dans plus de 14 pays africains comme « conseiller senior » ou chef de mission dans le domaine de la gouvernance ou du management public. Après avoir occupé le poste du conseiller technique, au Cap Vert, principal chargé de diriger un fonds multi-bailleurs au développement économique local en appui aux communes et aux associations, Saandi Assoumani a regagné le pays, en janvier dernier.
Il est un exemple de réussite d’un comorien sur le plan international. L’expert s’est dit engagé avec succès, dans les responsabilités qui lui sont confiées. Vendredi dernier, Saandi Assoumani s’est déclaré officiellement, candidat aux prochaines élections présidentielles.
Interrogé sur ses ambitions et son parcours, sa réponse s’est basée sur « une politique radicalement nouvelle pour l’instauration de la démocratie et l’Etat de droit aux Comores ». En fait, sa vision repose sur le changement radical des structures gouvernementales, institutionnelles, éducatives, sanitaires, socio-économiques, entre autres.
« J’ai décidé de venir pour reconstruire et servir mon pays en instaurant une politique radicalement nouvelle, au respect de la démocratie et de l’Etat de droit. J’ai publié mes ouvrages pour partager mes convictions et vision des choses et non en littérature pure. Je m’engage au progrès social au bénéfice de tous et partager mes expériences aux nouvelles générations », a-t-il déclaré. Et lui d’ajouter : « mes engagements, sans faille, se conforment à une grande éthique, rigueur, professionnelle et humaine. La discipline et la loyauté sont des gages pour la bonne gouvernance du pays. Raison pour laquelle, j’ai créé le mouvement Badili Comores. Toutes les valeurs du pays sont bafouées, il faut d’autres visions pour un pays de bonne gouvernance socio-économique ».
Abdoulandhum Ahamada