Après avoir quitté la mouvance présidentielle, le G10 se dit préoccupé par l’opération Wuambushu et non aux élections présidentielles de 2024. Une déclaration faite, en conférence de presse, vendredi dernier, à Moroni, pour affirmer que l’alternance politique ne peut se faire que par les urnes. D’après Mohamed Abdouloihab, président de ces dix partis, la résolution de la question est une priorité absolue du pays pour démontrer la souveraineté de Mayotte autour de son giron naturel (les Comores).

Le président de la République, Azali Assoumani ne s’affaiblit pas quant au processus électoral de 2024. Alors que le pays est menacé par l’opération Wuambushu. Devant la presse vendredi dernier, le G10 se dit ne pas préoccupé par ces élections électorales mais plutôt le problème des expulsés et de la destruction des bidonvilles des comoriens à Mayotte.

« Les 10 partis (G10) affirment leur engagement et leur combat contre l’opération Wuambushu. Cette question est une préoccupation majeure que le pays doit se focaliser mais, ce n’est pas la mise en place du processus électoral de 2024. Nous avons mis en place un plan stratégique d’appui aux dispositions déjà prises. Nous dénonçons cette opération patronnée par la France et on ne peut participer aux élections sans avoir eu une solution efficace vis-à-vis de cette opération», a fait savoir le président du G10, Mohamed Abdouloihab.

L’ancien président de l’île de Ngazidja rappelle quelques conditions au préalable, pour organiser de telles élections en 2024. « Nous avons sollicité la mise en place d’un cadre de consultation, de sécurisation et d’implication des candidats dans le cadre du processus électoral. Choses qui ne sont pas faites. En poussant Azali vers la sortie, il faut des élections transparentes et démocratiques. Des faits utopiques et non concrets puisqu’il ne peut pas tenir toutes les promesses », a-t-il indiqué. 

Abdoulandhum Ahamada