ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée mondiale de l’enfant africain : Les droits des enfants dans l’espace numérique

La journée de l’enfant africain a été célébrée, samedi 17 juin, à Mitsamihuli. Un évènement dédié à la résolution des difficultés rencontrées par les enfants du continent, est célébré depuis des années par l’Union Africaine. Les pays africains célèbrent cette journée en mémoire aux plusieurs enfants tombés à Sowoto en Afrique du Sud en 1976 sous les balles du régime d’apartheid. En effet, des mesures adéquates sont mises en place au respect des droits des enfants comoriens.

Les Comores, à l’instar des autres pays africains ont célébré la journée de l’enfant africain. La ministre de la santé, Loub Yakout Zaidou a livré un message à l’occasion de cette journée dédiée à la mémoire des enfants noirs d’Afrique du Sud sous le régime d’Apartheid, en juin 1976, alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour revendiquer leurs droits.

Le thème retenu cette année est « les droits de l’enfant dans un environnement numérique ». Dans son discours, la ministre de la santé a indiqué qu’au-delà de cette commémoration, le pays se mobilise à mettre en place un programme de protection et de renouvellement des engagements nationaux et internationaux. « Je rends hommage à toutes les personnes qui s’intéressent aux questions liées à l’enfant. Ce dernier est un ange qui mérite un environnement sain et un plan de protection sociale. Le gouvernement s’engage à respecter les droits fondamentaux de l’enfant, à sa scolarité et à son traitement médical », a fait savoir la ministre de la santé.

De son côté, Maryam Sylla, représentante de l’Unicef aux Comores a rappelé la mise en place du service d’écoute, tout en montrant le rôle majeur que les parents, le gouvernement et tout le monde doivent jouer pour protéger l’enfant. « L’ouverture du service pilote de l’écoute témoigne notre engagement et le rôle important à la protection des enfants, avenirs du pays. Cette cérémonie est une mémoire de tous les enfants dont les parents, les gouvernements et tout un chacun doivent prendre leurs parts de responsabilités. L’enfant mérite donc de l’éducation, des droits, des soins sanitaires, entre autres. Les jeunes sont appelés à collaborer avec le gouvernement », a-t-elle déclaré. 

Abdoulandhum Ahamada

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