ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Présidentielles 2024 : Mouigni Baraka, la petite musique de « l’opposition »

L’opposition est-elle unie face à un Azali plus que jamais affaibli ? Il leur reste quelques mois pour se mesurer face à l’actuel chef de l’Etat affaibli par la crise économique, la crise politique, la corruption… Mais, l’opposition est loin d’annoncer sa participation aux prochaines présidentielles de 2024. Puisqu’elle estime qu’elle n’a pas eu de réponse à ses préalables. Alors que l’ancien gouverneur de Ngazidja et candidat malheureux en 2016 et 2019 et opposant du régime actuel, se prépare à se présenter.

La participation de l’opposition aux prochaines présidentielles ne fait pas l’unanimité. Les prochaines présidentielles ne sont pas décisives, dans un sens comme dans un autre. Pour l’opposition, elles ne sont pas à considérer. Bien qu’un ténor de l’opposition pense à les considérer. Sur la stratégie qu’adopte Mouigni Baraka à la prochaine étape des présidentielles, les négociations sont en cours, selon nos informations. Et il la joue la politique de porte à porte pour la consolidation et le rassemblement de ses électeurs.

Certains leaders de l’opposition affirment que les rencontres et discussions vont s’intensifier dans les prochains jours pour déterminer la position à prendre à l’unanimité. « Ce qui est sûr, l’idée de se présenter aux prochaines présidentielles n’est pas notre priorité. Nous ne considérons pas Azali comme président de l’Union des Comores. D’ailleurs, un cadre de l’opposition a demandé devant la cour suprême sa destitution mais sa requête est déclarée irrecevable », a expliqué un membre de l’opposition comorienne.

Et d’ajouter, « sur le cas de Mouigni Braka Said Soilihi, il n’adhère pas à nos convictions. Il ne participe pas à nos réunions et rencontres. S’il se prépare à être candidat, ça n’engage que lui-même. Mais je pense que tout le monde a compris qu’après les présidentielles de 2019, nous sommes passés à une étape où l’on peut plus parler de vote. Mais plutôt de « bourrage d’urnes ». Il est évident que l’arrivée au pouvoir de l’opposition est impossible. »

Cependant, la participation de l’ancien gouverneur de Ngazidja et son parti RDC aux élections présidentielles est à prendre au sérieux. Des rencontres avec des jeunes ont lieu. Et ces derniers dessinent un bilan satisfaisant lors de son mandat. Mouigni Baraka espère le changement. Mais son chemin d’accéder au pouvoir est semé d’embûches. 

KDBA   

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