Depuis presque 12 jours, Mbudé-Mitsamihuli subissent une crise d’eau sans précédent.  Le directeur adjoint de la Sonede, Chakira Maliki, révèle qu’il s’agit de l’incompatibilité entre le réseau du courant électrique et celui de la Sonede. Chakira Maliki annonce l’arrivée cette semaine, des pièces devant mettre fin à cette crise qui ne dit pas son nom.

A Mbudé-Mitsamuhuli, les robinets sont secs depuis presque deux semaines. La situation devient de plus en plus critique. Certains usagers privés de l’eau n’hésitent pas à dénoncer l’irresponsabilité de la Sonede en cette période de sécheresse. « On est privé de l’eau depuis plus de dix jours, comment peut-on vivre sans l’eau alors que l’eau est la source de la vie.

Ce qui m’intrigue, c’est le silence de la Sonede en cette période de sécheresse », dénonce Mourchid Abdou, habitant de Djomani Mbudé. Sous la pression des six villes et villages, à savoir Vuvuni, Chamlé, Djomani, Ndzawuzé, Fasi et Mitsamihuli, le directeur adjoint de la Sonede, Chakira Maliki  brise la glace et porte des éclaircissements sur cette situation.

« La crise d’eau qui traverse les régions Mbudé-Mitsamihuli nous préoccupe tous les jours. Il s’agit d’un problème technique lié entre le réseau électrique de la Sonelec et nos installations. Les deux réseaux ne sont pas compatibles. Ici, de notre côté, on essaie de faire bouger les lignes pour sortir de cette crise », a-t-il expliqué.

« Les études menées par nos techniciens révèlent que la pompe centrale du château de Chamlé tourne au sens contraire. Quant au compteur, il est alimenté par le réseau électrique de Voidju vers Mbudé. Dans le cas contraire, tout devient normal quand le compteur dépend du réseau du photovoltaïque Innovant de Mitsamihuli. Actuellement, les techniciens de la Sonede et la Sonelec travaillent en étroite collaboration afin de mettre fin à cette crise », précise le directeur adjoint de la Sonede. Des pièces de rechange sont attendues cette semaine en provenance de la Tanzanie. 

Nassuf. M. Abdou