ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Crise politique : Abidhar appelle à la paix et à l’unité

Depuis plusieurs mois, les Comores sont confrontées à une crise politique, sociale, économique et sanitaire qui risque de s’aggraver dans les prochains mois si rien n’est fait. C’est dans ce contexte que l’ex-élu d’Anjouan appelle les forces vives de la Nation à s’unir pour la paix, l’unité et la stabilité du pays.

Abidhar Abdalla avec le représentant de l’UA à Moroni, en 2010 dans le cadre su suivi des accords sur la tournante de Mohéli

« Les événements de ces derniers mois dans notre pays démontrent malheureusement que notre Nation est en danger. L’Unité Nationale, la cohésion sociale, la concorde et la stabilité du pays sont plus que jamais menacées », a déclaré Abidhar Abdallah. Cette personnalité anjouanaise appelle ainsi à une fraternité reconstruite puisque, dit-il, « nous avons la possibilité, et surtout la responsabilité de changer le cours des choses en mettant fin à la série noire de violences physiques et verbales, du dénigrement perpétuel, de la violation des droits de l’homme et des règles du vivre ensemble, de la corruption et du chauvinisme. » « Nous pouvons réinventer le rêve comorien et le réaliser, rompant ainsi avec l’atmosphère de guère, de haine, de règlement de compte qui alimentent la mauvaise gouvernance, la corruption généralisée et la violation permanente des règles démocratiques et des droits humains », renchérit-il.

Abidhar lance un appel à rejeter les insultes, la haine, la stigmatisation et les divisions au profit de la tolérance, de l’apaisement, de la concorde et de l’unité nationale. « Notre réconciliation est plus que jamais indispensable. Elle doit commencer en chacun de nous. Elle doit être bâtie sur l’engagement de toutes les forces vives de la Nations dans le cadre des Accords de Fomboni dont nous semblons nous éloigner de jour en jour, notamment en ce qui concerne la présidence tournante et l’autonomie large des îles », indique-t-il. Et l’ex-élu de conclure, « en 2021 en effet, il est impératif de permettre à un comorien d’origine anjouanaise de présider à la destinée de notre pays. Toute action contraire risque de faire perdre à notre pays les acquis de la réconciliation. »

 

KDBA

 

Laisser un commentaire