Le climat qui prévaut le pays actuellement suscite la crainte, arrestation et poursuite gagent du terrain, nul n’est épargné. Des candidats et leaders des mouvements en cavale et d’autres sont mis en résidence surveillée. Ce comportement de la part du gouvernement est incompréhensible, malgré la main tendue par Azali Assoumani à ses adversaires.
Après la tenue des élections présidentielles du 24 mars dernier, le climat qui prévaut le pays prend une autre forme. Les arrestations et les poursuites se sont multipliées à l’égard des opposants du régime. Le discours du président Azali Assoumani n’est pas rassurant. Un discours selon lequel le président réélu a tendu la main à ses adversaires pour la construction du pays. Paradoxalement de ce qui se passe ces derniers temps.
Selon un bilan enregistré, des candidats, leaders des mouvements et militants des partis ainsi que des journalistes font l’objet d’une recherche et autres en fuite. « Certes, nous avons eu quelques différends durant la campagne électorale, mais tout cela est fini. Nous devons se réunir pour construire notre pays car l’émergence n’est plus un rêve », a déclaré le président de la république Azali Assoumani lors de son discours de sa réélection.
Le président Azali Assoumani tend la main à ses adversaires politiques et appelle à la paix et à la stabilité du pays. Certains dirigeants politiques ne manquent pas de faire des éloges sur le discours. « Comment le président de la république prône la paix et la stabilité du pays et pourtant, certains candidats comme Achmet et autres leaders des mouvements et partis politiques se sont échappés dans des conditions inconnues », entend-on.
Kamal Saïd Abdou