Le débordement des déchets dans la capitale préoccupe les responsables de la mairie. Une note signée par la 3ème maire adjointe de Moroni pour suspendre provisoirement la collaboration entre la mairie et les deux prestataires. Dans une conférence de presse tenue samedi dernier, la marie a souligné que cette mesure est parvenue pendant que 3 mois à peine les déchets n’ont pas été ramassés.
Un manquement d’obligation de la part des prestataires. Dans une note publiée par la mairie de Moroni, l’adjointe maire a suspendu provisoirement la collaboration entre la mairie et les prestataires. Une mesure qui a suscité des interrogations. Une des raisons de cette mesure provisoire, selon l’adjointe maire, Mhoudine Allaouia, « il y a eu un débordement des déchets dans la capitale ». Or, dit-elle, il a été stipulé dans le contrat que « chaque camion de ramassage de déchets doit effectuer deux tours par jour et circuler sur les 145 points de passage. »
D’ailleurs, dixit-elle, les habitants refusent de payer l’écotaxe pour la seule raison que « les déchets ne soient pas ramassés. Une mesure provisoire est prise par la mairie. »
L’opinion publique dénonce une affaire politique. Sur la base du contrat, Abdallah Mohamed Kassim, responsable de la mairie s’est appuyé sur le contenu dudit contrat. « Certes le contrat était verbal mais les deux prestataires n’étaient pas à la hauteur d’exécuter le contrat. Nous avons résisté pendant 2 à 3 mois », montre-t-il.
Plusieurs raisons motivant la suspension provisoire la collaboration sont aussi avancées par Abdallah Mohamed Kassim. La dissolution des institutions insulaires et la dissolution des commissaires sont parmi les causes. Puisque selon lui, certaines institutions ont signés le contrat notamment le commissariat de l’environnement et des finances, des instituions qui n’existent pas. Dans un esprit de préserver et garantir la santé des habitants de la capitale, Abdallah Mohamed Kassim a fait savoir que « nous sommes préoccupés par la santé de tout le monde. Notre objectif est de lutter contre les dépôts sauvages. »
Kamal Saïd Abdou