ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Développement durable : Le président Azali lance le plan de développement intérimaire

Le plan de développement intérimaire a été lancé, hier, par le chef de l’Etat Azali Assoumani. Une déclinaison du plan Comores émergentes mis en œuvre par le chef de l’Etat en décembre 2019. Une manière de valoriser les potentiels et mobiliser les ressources financières et humaines. Selon le chef de l’Etat, l’émergence ne peut pas avancer sans une administration convaincue et fiable.

Les Comores à l’heure du changement. Le plan de développement intérimaire dans la période de 2020 à 2024 a été lancé hier à Goldin Tulip. C’est une phase d’opérationnalisation du plan de développement durable suite à la conférence tenue à Paris au mois de décembre 2019. « Le plan de développement intérimaire est capitalisé aux documents disponibles à l’agenda 2030. Ce plan a suivi le processus basé sur les institutions gouvernementales. C’est une manière de faire une promotion pour mobiliser les partenaires locaux et internationaux. Le PDI connait des socles et des réformes relatives avec des catalyseurs aux projets liés aux domaines du tourisme, de l’artisanat, de l’économie bleue, de l’autosuffisance alimentaire, du capital humain, de l’éducation, aux résiliences des catastrophes naturelles, et autres. 85 mille emplois peuvent être créés », a confié Fouad Ghoulam, commissaire général au plan. « D’autres projets peuvent recruter 2000 jeunes. Le coût est évalué à 3 milliards 88 mille euros à mobiliser. 42% de financement proviennent de nos partenaires, 3% de fonds propres et 55% autres fonds à mobiliser», avance-t-il.

Encourager les sociétés étrangères à investir aux Comores

Le commissaire général au plan a montré que le plan de développement intérimaire doit pencher à des formations harmonisées et corrigées. « Nous devons harmoniser et corriger les formations pour que les investisseurs débarquent dans le pays en trouvant des jeunes bien formés. Par rapport aux initiatives mises en place dans ce plan, on doit pencher au Smart city car nous avons déjà des financements appuyés par un dispositif de suivi et évaluation. Tout le monde va participer au plan de développement 2020-2024. Le haut conseil d’administration est pris en compte. Nous devons encourager les sociétés étrangères à venir aux Comores pour y investir », a sollicité Fouad Ghoulam.

De sa part, le chef de l’Etat Azali Assoumani, dans son allocution, a salué l’engagement des partenaires pour le développement sans réserve de l’Union des Comores. « Je salue les partenaires locaux et internationaux pour le développement des Comores de leur engagement sans réserve pour atteindre l’émergence de 2030. Mais aussi au terme d’échanges de travaux liés au plan de développement 2020-2024. Le PDI a pour objet de combiner le développement du capital humain en vue de réduire la pauvreté. Avec ce séminaire nous avons franchi une étape importante de développement des Comores. C’est une manière de réfléchir sur la création d’emplois, de l’investissement, de la mobilisation de l’administration publique et l’accès à l’éducation malgré la Covid-19 qui a provoqué des conséquences négatives », a souligné le chef de l’Etat.

L’énergie, de l’eau, du tourisme et de l’artisanat, leviers du développement socio-économique du pays

L’amélioration des secteurs de l’artisanat, du tourisme, de l’agriculture, de la pêche et les finances publiques figurent parmi les facteurs de développement du pays, selon le président de la République. « Nous devons tenir une croissance économique de 3,6% en faisant des sous-secteurs de l’énergie, de l’eau, du tourisme et de l’artisanat des leviers du développement socio-économique du pays. Nous devons également améliorer les secteurs de l’agriculture, la pêche et faire la jeunesse, l’effervescence du développement du pays. Les finances publiques doivent être aussi améliorées. Je dois encourager les jeunes à saisir leurs chances. Ce pays a beaucoup de potentialités. Pour bâtir, nous devons renforcer nos capacités pour que chacun utilise son expérience et son patriotisme pour le développement des Comores. Dieu nous donnera la chance de réaliser ce que nous avons envisagé de faire », a dit le chef d’Etat.

Le président de la République a fait savoir que l’émergence ne peut être traduite en développement sans une administration convaincue et fiable. « La Banque Mondiale nous a sorti du PMA au PRI. Il reste la troisième étape qui est l’émergence », a insisté le président de la République.

Abdoulandhum Ahamada

Laisser un commentaire