La coordination de Ngazidja du parti Crc est convaincue que le dialogue national sert à dégager des pistes de solutions de la crise politique. Devant la presse, hier au Retaj, la coordination fait appel à l’opposition et la société civile à y prendre part.

Alors que la date du dialogue est déjà connue, l’opposition campe sur sa position et réaffirme en effet son boycott. La coordination de Ngazidja du parti Crc soutient, au contraire, l’appel du chef de l’Etat pour le dialogue censé apporter des solutions à la crise. La coordination indique que le développement du pays dépend du gouvernement et de l’opposition. Ali Mohamed Abdou, député de la région Hamahamet fait croire que le dialogue est un lieu d’échange. « Dire ce qui ne va pas est un droit mais aussi dénoncer ce qui ne va pas ne signifie pas forcément que la personne n’est pas dans sa position. Alors, il est impossible de changer le pays sans dialogue. D’ailleurs, c’est le premier pilier d’une démocratie », explique-t-il.

La coordination fait appel à toutes les tendances au dialogue national. « Il est temps que tout un chacun apporte son soutien au chef de l’Etat dans ce dialogue pour le bien de notre pays. Essayons d’avoir une vision plus claire et cadrée pour l’avenir de notre pays », avance le parlementaire. Bien que le chef de l’Etat ait déjà fixé lui-même l’ordre du jour du dialogue, c’est normal parce qu’il est le président de la République, selon Chakira Malik, directeur régional de la Sonede.

Mais, dit-il, cela n’empêche quiconque de contribuer ses idées au dialogue. « Nous saisissons cette occasion pour faire appel à l’opposition constructive, c’est-à dire, celle qui a des bonnes idées et est ambitieuse pour le développement du pays, de nous rejoindre pour le bien de notre pays car l’ordre du jour de ce dialogue renferme plusieurs points», conclut-il.

Kamal Saïd Abdou