Le parti Ulezi appelle le chef de l’Etat à fixer la date du dialogue national. A travers un point de presse, le bureau politique du parti Ulezi estime que ce dialogue reste le seul moyen pour mettre fin aux crises sociopolitiques.

Le 3 août de cette année, le parti Ulezi a adressé au chef de l’Etat un courrier pour un appel à un dialogue national. Conscients des enjeux et des différentes crises freinant le développement du pays, les membres du bureau politique ont rassuré que la tenue du dialogue est le seul moyen pour sortir le pays des crises. « Nous appelons tous les partis politiques issus de l’opposition comme ceux du gouvernement d’y prendre part car il ne s’agit pas d’un dialogue politique mais plutôt un dialogue national », a fait savoir Fahardine Mohamed Abdoulwahid. Dès lors que les préalables sont déjà définis dont les prochaines élections, les membres du parti Ulezi ont précisé que « c’est un dialogue pour diagnostiquer les difficultés que heurtent les comoriens chaque jour. »

S’agissant des détenus politiques, Fahardine Mohamed Abdoulwahid s’aligne avec l’UA qui, cette dernière appelle à la libération des prisonniers politiques. « D’ailleurs, cela fait partie de nos souhaits si nous voulons vraiment aller dans un dialogue franc et inclusif. Nous estimons que tous les comoriens de l’intérieur comme de l’extérieur doivent prendre part y compris les exilés politiques en France. Si le gouvernement actuel ne tient pas compte de cette réalité, alors ce dialogue ne serait qu’un rêve », a-t-il insisté.

De son côté, Abidhar Ahmed, membre du bureau politique, appelle au chef de l’Etat à mettre fin aux spéculations. «Il y a beaucoup de spéculations sur la tenue du dialogue. Nous appelons le chef de l’Etat à transformer les paroles en action », a lancé Abidhar Ahmed.

Kamal Saïd Abdou