La campagne de révision de la liste électorale dans le cadre des prochaines élections est lancée officielle dimanche dernier à Moroni. L’idée est d’inscrire les nouveaux et rayer dans le fichier les doublons et ceux qui ont déjà fait le transfert d’un lieu à un autre, selon Idrissa Said Ben Ahamada, président de la Ceni.
« Un moment crucial vers les élections libres et transparentes », a d’emblée déclaré le président de la Ceni dans son allocution lors du lancement de la révision exceptionnelle du fichier électoral.
Malgré le delà très serré, la révision exceptionnelle des listes électorales est une des conditions vers des élections libres, crédibles et transparentes, selon le président de la Ceni.
A l’en croire, la révision de la liste électorale a plusieurs avantages. « D’abord, elle permet à ceux qui ont atteint l’âge de la majorité de s’inscrire. Elle permet aussi de rayer les morts et ceux qui ont déjà changé leurs adresses et identifier les doublons pour les rayer », a expliqué Idrissa Said Ben Ahamada.
Le président de la Ceni a fait savoir que « c’est un moment crucial pour la démocratie du pays. Si on n’arrive pas à intensifier de manière sûre, les personnes enregistrées sur les listes, on risque d’avoir de faux résultats. J’appelle à tout le monde à s’inscrire sur les listes ».
Alors que les commissions insulaires ne sont pas encore mises en place, les points focaux auprès de communes s’en chargeront des travaux de toilettage des listes électorales. « C’est grâce à la révision des listes électorales que le président de la république va pouvoir convoquer des élections », a rappelé le président de la Ceni.
De son côté, Dhoihir Dhoulkamal qui a représenté le ministre en charge des élections est revenu sur le calme et le changement du pouvoir par la voix démocratique, résultat d’une alternative démocratique qui règne aux Comores depuis presque 20 ans. « Seules les élections libres et transparentes qui solidifient la démocratie, la paix et la stabilité d’un pays. Il faut préserver et garantir ces acquis de la démocratie », insiste-t-il.
Kamal Said Abdou