ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Enseignement public : Vers l’harmonisation de trois types de sujet de français au baccalauréat

35 enseignants en français à Ngazidja se sont réunis hier lundi, au lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni pour un atelier de formation et de partage. L’objectif est d’harmoniser le trois types de sujet de français au baccalauréat en vue de faciliter les enseignants correcteurs.

Évaluer les critères objectifs de la langue française pour les trois types de sujets au baccalauréat était au premier plan de la formation des enseignants du français exerçant à Ngazidja. « Dans l’examen du français pendant le baccalauréat on présente trois types de sujets différents. Nous mesurons le degré de notre responsabilité vue l’importance de la langue française dans le pays. Nous devons donc l’harmoniser. Cela permettra aux enseignants correcteurs d’avoir des références des critères d’évaluation avec des barèmes précis sur les sujets du baccalauréat », a fait savoir Saïd Abdoulhalim Mohamed Elamine, chef du département français au lycée de Moroni.

Ce dernier précise qu’il s’agit d’une initiative prise par les enseignants eux-mêmes en vue d’harmoniser le français. « Le travail se fait par des groupes d’enseignants, à l’issu des partages des compétences nous allons restituer les travaux effectués afin d’élaborer un seul document objectif qui devrait accorder par tous les enseignants du français correcteurs du sujets au baccalauréat », a-t- il précisé.

Selon Chebane Said Ali, enseignant au Lycée de Koimbani, l’attribution des notes se fait au respect des critères. Il s’agit notamment du point, la formulation des questions. « Voilà comment et pourquoi on attribue une telle note », souligne l’enseignant. A l’en croire, on a toujours pensé d’avoir cette formation de docimologie pour les enseignants du français dans le pays parce qu’on a toujours un problème quand il s’agit d’harmoniser. « Aujourd’hui, si on arrive à harmoniser d’avance la langue française, on peut avoir une base et partir ensemble à la correction», conclut-il. 

Nassuf. M. Abdou

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