ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Enseignement supérieur : Ahamada Salim salue les initiateurs de l’Université des Comores

Plus de 15 années d’existence de l’Université des Comores, le secrétaire général, Ahamada Salim a profité l’occasion de saluer les efforts déployés par  les initiateurs de l’université. C’était hier, à Moroni, lors de la présentation du projet « création d’une agence universitaire de la Francophonie aux Comores ». Selon lui, l’Université des Comores (UDC) a permis à plusieurs jeunes d’obtenir des emplois, des formations de haute qualité et s’adapter à l’insertion professionnelle.

L’Université des Comores connaît sa période de maturité depuis 2003 à nos jours. Maintenant, il est temps de passer au bilan et aux résultats attendus, pour l’initiation d’une telle institution supérieure. Lors de la présentation du projet : création d’une agence universitaire de la francophonie (AUF), le secrétaire général de l’UDC, Ahamada Salim a fait ses éloges de l’université aux Comores. C’est par l’« employabilité des jeunes », des « formations de haute qualité », de l’image des ressortissants de l’UDC, entre autres, qu’il s’est appuyé pour convaincre son auditoire. « Plus de 13000 étudiants sont inscrits à l’Université des Comores. La capacité d’accueil pose, certes, des difficultés, mais 90% sont des bacheliers. L’UDC possède des meilleurs étudiants, garnis des capacités remarquables. La meilleure scientifique africaine est un produit de l’UDC. Les filières droit, histoire, lettres modernes sont des formations professionnalisantes. L’UDC a formé des ingénieurs de qualité et a permis aux ressortissants d’obtenir du travail, notamment, à l’ORTC, aux banques, aux ministères d’Etat, entre autres. L’UDC ne forme pas des chômeurs », a analysé le secrétaire général de l’UDC.

À moins qu’il reconnaisse la valeur de l’UDC, mais, le secrétaire général, Ahamada Salim admet que l’UDC doit s’améliorer en matière d’ « innovation » telles que des formations du numérique, de compétences et de création des métiers innovants. « L’UDC doit viser l’offre de professionnalisation. Depuis 2003, on y dispense les mêmes formations. En tant qu’institution supérieure, il faut penser à l’innovation pour demain. En Chine, le recrutement se fait, à travers, le numérique. Il faut donc un modèle de maquettes de formations et des métiers de demain », a-t-il souligné.

Abdoulandhum Ahamada

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