ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Exécutif de Ngazidja : Les commissaires priés à faire leurs valises

L’exécutif de Ngazidja découvre un nouveau « coup d’Etat » institutionnel fomenté par le gouvernement de l’Union des Comores qui, ce dernier, tente à mettre à termes le pouvoir des commissaires. Il lance à travers une rencontre avec la presse, un appel au peuple comorien à s’unir pour chasser « la république bananière. »

L’exécutif de Ngazidja tacle le gouvernement

La chasse continue au sein de l’exécutif de Ngazidja. Une  note signée par le ministre des finances Saïd Ali Saïd Chayhane met fin les pouvoirs des  commissaires. Issihaka Mdohoma, commissaire à la fonction publique de l’île et porte-parole de l’exécutif de Ngazidja tire la sonnette d’alarme et dénonce la politique du chef de l’Etat caractérisée par le non-respect de la constitution. L’exécutif de Ngazidja s’appuie sur l’avis de la cour suprême selon lequel, « les commissaires des iles assurent les affaires courantes. »

Issihaka  Mdahoma découvre la  démarche discrète anticonstitutionnelle du ministre des finances à travers sa  note qui met fin le pouvoir des commissaires de ne plus exercer leurs pouvoirs. Une note déclarée illégale aux yeux de l’exécutif de l’ile autonome de Ngazidja. Selon le porte-parole de cet exécutif, ladite note est contraire à l’avis rendu par la cour suprême qui met l’accent sur les affaires courantes des commissaires. « Cette note en ma possession n’a aucun fondement et ne répond en aucun cas aux principes juridiques auxquels nous nous basons », martèle le porte-parole de l’exécutif de Ngazidja, Issihaka Mdahoma. Ce dernier appelle au chef de l’Etat, Azali Assoumani à respecter la loi à laquelle l’a mis sur la chaine de commandement de l’Union des Comores, en tenant compte de l’article 42 de la constitution de 2001 qui est claire. « Il n’y a aucun moment de renverser la tournante  et l’autonomie des iles », précise le porte-parole.

De son coté, le commissaire des finances Issihaka Himidi, tacle le régime du colonel Azali en qualifiant d’un gouvernement « des bandits » et une « République bananière. »

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

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