L’opposition comorienne en France, a, après les élections de 2019, lancé des manifestations contre le régime en place aux Comores. Un régime « dictatorial », selon les manifestants. Toutefois, la diaspora pro-Azali se déclare gagnante puisqu’elle affirme avoir réussi à mettre fin aux manifestations des dimanches.

La diaspora comorienne de France inscrit « une révolution » dans la logique de sensibilisation de la communauté internationale et des institutions multilatérales dans lesquelles les Comores font partie. Et chaque dimanche ladite diaspora contre le pouvoir se rassemble pour manifester contre le gouvernement comorien et appeler au président de quitter le pouvoir. Une situation qui a conduit la diaspora proche du pouvoir à riposter. Et selon un membre de la diaspora proche du pouvoir, « c’est un pari réussi. » Celui-ci confirme la volonté de la diaspora plus précisément le Rddc d’accompagner le gouvernement comorien pour l’émergence. « Nous avons mis fin aux manifestations de tous les dimanches. Ils ont compris qu’ils sont minoritaires. J’appelle à l’union de tous les comoriens de l’intérieur et de l’extérieur pour bâtir notre pays. Laissons nos égos de côté et exploitons nos richesses culturelles, touristiques, économiques… pour tirer notre pays vers le haut », a-t-il souligné.

De sa part, le président du Rddc et défenseur de la politique d’Azali en France, Fakihi Mradabi a rappelé que « depuis 2019 à nos jours, la diaspora comorienne majoritaire dite silencieuse est face à un gros mur de différentes manifestations tous les dimanches. Ces manifestations sont de multiples mensonges qui trompent du jour au lendemain le peuple comorien. » Le président du Rddc s’est appuyé sur l’adage comorien : « makiri mbi yetso zuru ye mwinyiyo. » C’est exactement, affirme-t-il, ce qui marque le parcours des manifestants du dimanche plus particulièrement à Paris et Marseille. Le Rddc a réussi, selon lui, là où d’autres ont échoué. « C’est une bataille gagnée avec fierté », a-t-il conclu. 

KDBA