La Bic-Comores filiale d’Atlantic Financial Group a inauguré, hier jeudi, la première fenêtre islamique à Moroni-Badjanani. Une filiale islamique qui respecte les principes islamiques et standards internationaux dans le domaine de la finance islamique. Toutes les opérations bancaires se conforment à la religion islamique.
Dans le respect des principes islamiques, la Bic-Comores Al Qamar a vu le jour, hier jeudi, à Moroni. Une manière de se rapprocher à la population comorienne pour effectuer des opérations en conformité avec l’islam et des valeurs religieuses, la base de la société comorienne. Un compte courant islamique est destiné à toute personne physique résidente pour son besoin personnel (particuliers ou professionnels à titre privé) et à toute personne morale à but non lucratif résidente pour effectuer ses opérations non commerciales (associations, les comités, les clubs, entre autres).
Le directeur général, Gervais Atta a précisé l’importance de l’ouverture d’une filiale islamique aux Comores. Selon lui, plusieurs comoriens veulent s’inscrire dans une banque liée aux principes islamiques. « C’est un grand honneur pour l’ouverture d’une fenêtre islamique à Moroni. Les comoriens sont des musulmans qui se conforment aux normes religieuses. La banque répond aux critères islamiques. Plusieurs comoriens veulent s’inscrire dans une banque en finance islamique. Le service financier est halal », a expliqué le patron de la Bic-Comores. Et lui d’ajouter : « nous allons entamer des caravanes de 6 mois de sensibilisation de la population sur le fonctionnement de notre fenêtre islamique. Et aussi la procédure d’ouverture de compte. Les prêts bancaires seront dans un cadre légal selon un shari’ah board ».
Le responsable de l’agence Bic- Comores Al Qamar, Abdou salam Badroudine a précisé les modalités de fonctionnement des opérations bancaires. « La finance islamique repose aux concepts du Coran. Plusieurs banques vendent de l’argent. Ici, on achète, par exemple, la parcelle du terrain et on vend au client. En cas de prêt d’un projet, on fait ensemble une étude de faisabilité du projet et on adopte le principe partage et profit. Le jeu au hasard (tombola) et l’intérêt bancaire sont interdits», a-t-il souligné.
Abdoulandhum Ahamada