L’ambassadeur de France en Union des Comores, Sylvain Riquier a, mardi dernier, effectué une visite de courtoisie au centre polytechnique (CFOTEC) de Mkazi. Mkandzilé Mohamed Assaf, directeur général du centre, a salué les appuis notables apportés par l’ambassade de France. L’occasion pour lui d’exprimer les doléances sur le ralentissement des travaux de réhabilitation du centre, qui entre dans le cadre du projet Komor Initiative.

En tournée, mardi dernier, dans la ville de Mkazi, le centre de formation technique (CFOTEC) a accueilli, en grande pompe, l’ambassadeur de France en union des Comores, Sylvain Riquier.

Une visite de courtoisie permettant au directeur du centre, Mkandzilé Mohamed Assaf, de présenter, au diplomate français, leurs vifs remerciements suite aux appuis apportés par l’ambassade de France à cet établissement de formation technique.

« Initialement, les formations ont été échelonnées à six mois. Mais actuellement, l’année de formation s’évalue à 12 mois. Les jeunes sortants de ce centre, pourraient s’intégrés ou être recrutés, généralement, dans les sociétés d’Etat. Le CFOTEC et les apprentis remercient chaleureusement les appuis techniques et financiers apportés par l’ambassade de France à Moroni», a exprimé Mkandzilé Mohamed Assaf.

Il n’a pas manqué d’exprimer quelques doléances sur le retard qu’accusent les travaux de réhabilitation dans le cadre du projet Komor Initiative dont sa clôture est prévue en 2025.

« Les travaux de réhabilitation de ce centre sont au ralenti. Il manque encore quelques matériels. Il faut accélérer les travaux, en respectant la deadline fixée 2025 ainsi que le plan d’action adopté, selon nos besoins », a-t-il souligné.

Du côté de l’autorité française, la formation professionnelle et technique est « la pierre angulaire pour le développement socio-économique du pays ».

Il faut, selon l’ambassadeur, former les jeunes et les adapter aux métiers techniques. « Les jeunes ne peuvent pas apprendre aisément sans des matériels de bonne qualité. Il faut les adapter à ce système pour qu’ils puissent apprendre aisément et sans soucis. La formation des jeunes est une des priorités de tous les pays. Et il faut former des jeunes soucieux à travailler. La formation technique et professionnelle sont des leviers du développement socioéconomique de tous les pays », a souligné l’ambassadeur Sylvain Riquier.

Abdoulandhum Ahamada