ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Formation tronc commun : Un projet cofinancé par l’UE et l’AFD

Dans le désir d’accompagner l’Union des Comores dans ses priorités nationales sur la gouvernance financière, l’AFD et l’Union Européenne ont décidé d’appuyer le gouvernement à travers le Projet d’Appui à la Gouvernance Financière. Un projet financé à hauteur de 7 757 009 euros dont 5 000 000 euros par l’AFD et 2 727 009 euros par l’UE.

Au Retaj samedi dernier, Mze Abdou Chafiou, ministre des finances a fait savoir que ce projet vise à améliorer la gestion des finances publiques, avec les objectifs spécifiques d’accroissement de la mobilisation des recettes fiscales, d’amélioration de la chaîne de la dépense et de renforcement des compétences professionnelles des personnels de l’administration des finances publiques, avec la mise en place de filière de formation en finance publique.

L’union des Comores est sur les rails de l’émergence. Une politique prônée par le chef de l’État comorien. Selon le ministre des finances, le Plan Comores Émergents 2030 est structuré en cinq socles et cinq catalyseurs dont le troisième socle vise à faire des Comores, un hub de service financier et de logistique dans l’océan indien d’ici 2030.

A en croire le ministre, le capital humain qui prépare l’avenir est au cœur d’un hub financier international. « La mise en œuvre effective du PCE s’appuie sur un Plan d’action opérationnel pluriannuel, identifiant les programmes, les actions prioritaires et les réformes indispensables à développer dans les cinq prochaines années », rassure-t-il.

Le Projet d’Appui à la Gouvernance Financière s’articule autour d’objectifs spécifiques comprenant trois composantes techniques, selon l’argentier du pays. Il s’agit entre autres de l’amélioration des performances de l’administration dans la mobilisation des recettes fiscales, l’appui à une programmation et une exécution plus efficace des dépenses publiques, l’appui à la formation initiale et continue des ressources humaines en charge de la gestion des finances publiques. « Pour accompagner ces réformes, la disponibilité au sein de notre ministère d’un capital humain adapté est nécessaire », précise-t-il.

Sur le long terme, le renforcement des capacités est crucial pour renforcer la gouvernance. « Les réformes en matière de gouvernance économique sont essentielles pour atteindre les objectifs d’émergence du pays », a rappelé Pierre Beziz, chef du bureau de l’UE aux Comores qui a ajouté que ces réformes permettent une gestion plus efficace des ressources nationales afin de soutenir la mise en œuvre du PCE.  

Kamal Said Abdou

Laisser un commentaire