Après avoir rompu avec le Groupe Armada, le projet de construction d’un complexe hôtelier à Galawa n’a toujours pas encore trouvé preneur, du moins officiellement. On parle de cinq sociétés intéressées. Mais rien ne semble concret.
Lors de sa conférence de presse, le 10 juin dernier à Anjouan depuis la présidence de Dari Nour, répondant à une question d’un journaliste d’Al-fajr, le Président Azali Assoumani à laissé entendre qu’après la rupture avec le Groupe Armada sur la construction d’un complexe hôtelier à Galawa, cinq nouvelles sociétés étrangères seraient intéressées du projet. Selon le Chef de l’État, les contrats entre les autorités comoriennes et ces sociétés seraient bien avancés. Mais le moins que l’on puisse dire, malgré les assurances exprimées ici et là, par les autorités, rien de concret pour le moment, que des annonces d’intention.
Beaucoup continuent à rester sceptiques quand à la fiabilité et à la capacité des sociétés prédites de pouvoir relever le challenge. L’opinion s’est en tout cas habituée à ces annonces sans lendemain sur ce fameux projet de construction de l’hôtel Galawa. Avec ces annonces faites pour un nouveau preneur du site Galawa, certains trouvent la décision pas cohérente. Et l’on s’interroge sur la stratégie du gouvernement. Comment peut-on opter pour un énième recommencement avec un partenaire encore inconnu que de miser sur celui sur place ave toutes procédures déjà ficelées. Avec le Groupe Armada, quelques soient les errements et manquements que l’on pourrait le reprocher, il est sur les lieux, le chantier à commencé. Même timide mais les faits sont là. Et il semblerait aussi que les dirigeants de ce Groupe émiratie avaient fait état aux autorités comoriennes des difficultés rencontrées pour lancer le chantier.
Des problèmes liés à l’incompatibilité et aux carences des matières et matériaux de construction sur place dans le pays. Mais apparemment, les autorités comoriennes n’ont pas voulu tenir rigueur. Mais malgré cette situation avec la persistance du problème, sans que l’État comorien trouve à redire, mais pour vouloir tout de même avancer, les dirigeants de l’Armada optent pour les préfabriqués pour construire l’hôtel. Les travaux ont été déjà engagés et les équipements des préfabriqués, conçus et fabriqués en Indonésie, étaient sur la voie d’être embarqués à destination des Comores.
Beaucoup se sont ainsi interrogés sur cet empressement du gouvernement comorien à rompre, aussi de manière unilatérale le cordon avec Armada. Une société qui avait par ailleurs commencé à concrétiser son projet, avec un chantier lancé, pour s’amarrer sur un nouveau partenaire inconnu et s’adonner à cet effet à un énième recommencement. Une moins rationnelle trouvent certains. Avec les investissements déjà engagés et leur engagement er conviction affichés, et qui restent toujours intacts à vouloir accompagner les Comores dans son développement, les responsables de l’Armada se montrent un peu floués mais disent tout de même garder confiance, rester optimistes, et croire à un élan de sursaut de toutes les parties.
KDBA