ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ibrahim Ahamada Mohamed : “ Le chômage des jeunes, une responsabilitée partagée ”

Dans un entretien accordé à Al-fajr, Ibrahima Ahamada Mohamed, directeur des grandes entreprises, se dit confiant de l’emergence des Comores à l’horizon 2030. “Ce n’est pas une utopie”, en tenant compte  des réformes institutionnelles d’ores et déjà engagées par le president Azali.

Selon l’opinion publique, l’émergence n’est qu’une trompe-oeil. Qu’allez-vous dire en tant qu’autorité du regime en place en charge de la promotion des grandes entreprises? 

Ramener l’Union des Comores au grand rendez-vous de l’émergence à l’horiszon 2030 n’est plus une utopie. Il s’agit d’une realité que l’on pouvait bel et bien être convaincu. Prenons l’exemple du Rwanda, à l’espace de 20 ans, le pays s’est transformé en paradis d’Afrique noire.Comment pouvons-nous sous-estimer à la transformation de notre pays à l’espace de 15 ans ? Mon constat est que le grand defi à relever au prealable, c’est la mentalité qui nous empêche de croire  qu’on  a malheuresment  pas d’autre issue pour nous en sortir. Nous devons, en toute evidence, déraciner  le desespoir, le pessimisme et la désolation comme étant un des facteurscar qui vouent  la plupart des pays Africains à la déchéance totale. Les preuves realisées au cours de ces trois dernieres années par le president Azali, à travers le ministère des finances pour la securisation des ressources devraient témoigner auprès des jeunes comme une sorte de confiance du changement de notre pays. Ces  nouvelles réformes mises en oeuvre ont comme base  devant  changer la course de l’histoire de notre pays pour des générations futures harmonieuses. A titre de rappel, l’émergence d’un pays n’est possible  que quand la volonté, la conviction et le changement de la mentalité ne soient pas  une priorité collective. Et je me suis convaincu que ces trois aspects font parties des grandes préoccupations du chef de l’Etat, Azali Assoumani.

Quelles perspevtives déjà engagées sur le secteur économique devant accompagner le pays à sortir la tête de l’eau?

La transformation de l’économie va se faire dans un cadre de la macroéconomie. Le défi consiste à rompre avec l’actuelle équilibre sous l’optimal pour évoluer à un autre modèle qui permettra de placer l’économie dans un orbite plus elevé à la croissance. Cela peut être significative avec la loi en vigueur qui mise sur la sécurisation des ressources. Le partenariat engagé par l’Etat comorien avec une société de pêche chinoise est  capable d’embaucher 10 mille jeunes. Le futur hôpital référentiel d’El-marouf, le projet Armada,.. tous ces idées innovantes vont être un atout considerable pour l’Union des Comores. Une manière de surmonter les hundicapes liés à l’insularité, et vaincre l’opacité, l’exiguté ou l’éloignement dans le but de réaliser les transformations susmentionnées et de réduire le taux de chômage à 85%. Le modèle envisagé pour rehausser l’économie du pays se base ainsi sur l’attraction des investissements directs étrangeres pour financer les secteurs suspectibles à accelérer l’économie, en l’occurence: le tourisme, la pêche, l’industrie de niche, les services finaciers et les hydrocarbures.

Plusieurs jeunes sont au chômage, partagez vous ce sentiment? Et comment peut-on faire pour sortir cette jeunesse de l’embarras ?

En toute sincerité, la question de la  jeunesse sous l’inactivité me touche au fonds du coeur. Alors qu’elle est une force vitale pouvant se servir à renverser cette tendance du désespoir qui endette depuis des decennies. Il y’a une chose que j’aimerai dire, le flux  du chômage  est une responsabilité partagée.On est tous conscients à la realité. Le pays est plutôt jeune malgré, tout le monde  veut  s’accrocher dans l’administration publique. C’est impossible. Même  les pays de grandes puissances n’ont pas pu atteindre cette flamme qui ecorse  la jeunesse. Par contre, l’entrepreunariat constructif est une solution durable. Nos jeunes doivent avoir l’audace à prendre leurs destins en main  pour créer des entreprises. Nous devons croire avec force que le président Azali martèle pour que les institutions finanacières et les banques accompagnent les jeunes qui affichent leur volonté à transformer leurs visions en une realité concrète.

Votre dernier message

Mon message a donc double sens: les jeunes qui vivent sous la spirale du chômage doivent avoir  confiance en soi. De croire que personne ne viendra à notre place pour transformer les Comores en une pièce d’or. Ce pays nous appartient. Chacun doit contribuer selon  ses moyens dans l’espoir de pouvoir rompre avec le cycle de dépendance étrangère.

En un mot, les critiques, les points de vues politiques contre un régime quelconque sont inévitables. Toutefois, ils doivent être formulés et constructifs au profit de ceux qui sont au pouvoir  pour qu’ils tirent  leçon pour l’intérêt commun. Contrairement aux insultes, aux profanations personnelles qui battent en plein fouet sur les reseaux sociaux ne contribuent guere ni sur le plan économique, culturel, religieuex moins que social. Et cela revèle par conséquence immediate à détruire  l’image de notre pays à l’échelle internationale.

Recueillis par Nassuf. M. Abdou

 

 

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