ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Covid-19 : Quelle prise en charge pour les personnes vulnérables ?

La santé publique est fortement menacée dans le monde entier. L’apparition du coronavirus a bouleversé la vie en général, car impactant tous les secteurs. Cependant, il y a le facteur de vulnérable qu’il convient de soulever, notamment les personnes vivantes avant des handicaps ou des maladies chroniques et autres. Comment vivent-elles en cette période de crise ?

La question de vulnérabilité pendant une période influencée d’une pandémie est inévitable. Au-delà des personnes âgées, de celles souffrant d’hypertension, de diabète, il y a encore les personnes vivant avec le Vih, malade tuberculeux, les personnes vivant avec un handicap et autres. Tout ce monde a besoin d’une grande attention en cette période de crise sanitaire, puisque, contraint de trop se déplacer vue leur situation à risque, leurs services doivent être continus. Parlant de continuité de services, il y a lieu d’évoquer l’aspect médical mais surtout comprendre la nécessité de les subvenir en alimentation.

La prise en charge médicale doit se faire à domicile pour éviter de les exposer. Mais cette prise en charge doit être accompagnée par la prise en charge psychosociale et économique. Ceux-ci en considérant l’idée selon laquelle beaucoup sont aussi en situation de précarité. Incapables d’assurer leurs besoins quotidiens sans faire la manche ou mieux bricoler. Le cas des handicapés est le plus flagrant sur l’aspect économique, étant donné que la majorité est inactive physiquement et donc ne peuvent pas travailler. Il revient ici à toutes responsabilités confondues (la responsabilité gouvernementale, celle des partenaires, le corps médical, la société civile et même les opérateurs économiques et entreprises) de substituer pour apporter chacune sa part.

La société civile, pour l’assistance morale et mobilisation et plaidoyer auprès de toute bonne volonté, les entreprises économiques et entreprises de chiffrer un fonds d’aide sociale, aux personnels soignants de les assister médicalement, au gouvernement de décaisser des fonds spéciaux pour ces populations clés et mobiliser les partenaires et à ces derniers d’appuyer les initiatives techniquement et financièrement. Il s’agit là, bien entendu, d’un travail en concert répondant à des droits humaines : droit d’accès à la santé de qualité, droit de se nourrir et de vivre dignement.

SAC

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