Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a inauguré, samedi dernier, à Moroni, la chambre d’agriculture, de l’élevage et de la pêche (UCAEP) dans le cadre du projet PIDC. Un établissement public, présidé et administré par les 34 membres élus tous les 4 ans en ayant pour mission : consultation et intervention.
L’union des chambres d’agriculture, d’élevage et de la pêche (UCAEP) est dotée d’un bâtiment dédié aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. C’est à travers le projet PIDC, sous un financement de la Banque mondiale, à hauteur de 44 000.000 kmf.
Un établissement public, présidé et administré par les 34 membres élus pour 4 ans. Cette chambre a pour mission : consultation pour les intervenants du monde agricole et rural, et autres ; et intervention, en demande de formation, de recherche, d’échanges, d’appui des structures agricoles.
Le président de l’UCAEP, Abdillah Msaidié a précisé que cette chambre d’agriculture a pour mission d’identifier les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs, et leurs activités mises en marche.
« La suite de cette inauguration est d’identifier les vrais agriculteurs, pêcheurs et éleveurs. Ainsi de savoir combien de métrage de parcelles de terrains ? Qu’est-ce qu’ils sont en train d’exploiter ? Ainsi que les pêcheurs et les éleveurs. Nous devons mettre en place les techniques d’amélioration de leurs activités. Sachant que les problèmes climatiques et les moyens d’embarcations peuvent empêcher le travail des pêcheurs », a-t-il dit.
Et de préciser que ce bâtiment démontre la valeur colossale, octroyée aux agriculteurs, éleveurs et aux pêcheurs : « aujourd’hui, on donne la valeur au secteur primaire. On vient d’octroyer ce bâtiment aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ».
Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, préconise un programme d’investissement public renforcé pour l’agriculture et la pêche. « Nous devons mettre en place un programme d’investissement public renforcé en faveur du secteur agricole et de la pêche, et renforcer l’attractivité des investissements privés », a-t-il sollicité, tout en encourageant les jeunes « à s’impliquer davantage dans ce secteur au lieu de compter sur une administration publique fortement saturée ».
Abdoulandhum Ahamada