ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Infrastructures routières : La route Ouanani-Nioumachoua inaugurée officiellement

En présence du chef de l’Etat, de la gouverneure de Moheli, de l’ambassadeur de Chine à Moroni et des membres du gouvernement, une cérémonie inaugurale de la route Ouanani-Nioumachoua a eu lieu, vendredi dernier. Cette route de long de 7 km permet de faciliter le transport des biens matériels et favoriser les activités socio-économiques de la région.

Une foule immense a assisté à la cérémonie d’inauguration de la route Ouanani-Nioumachoua, à Moheli. Cette route RN31, mesurée à 7 km, entre dans le cadre du plan de construction et de réhabilitation des infrastructures routières prôné par le chef de l’Etat, Azali Assoumani.

La réhabilitation de cette voie routière permet de faciliter le transport des personnes et des biens communs de la région de Mledjelé. Lors de la cérémonie inaugurale, le maire de Mledjelé a loué les efforts déployés par le gouvernement pour faciliter la population.

« Nous profitons cette occasion pour remercier les efforts déployés par le gouvernement en matière d’infrastructures routières. Cette route reste un moyen d’acheminement de nos biens matériels et le transport en communs. Mais surtout l’accès à l’exercice des activités agricoles », a salué le maire de Mledjelé.

À son tour, le ministre de l’aménagement du territoire, Afretane Youssouf a montré les ambitions du gouvernement pour faciliter les citoyens. Et pour lui, la construction et la réhabilitation de cette route d’Ouanani, y compris la voirie de Nioumachoua figure dans la liste des engagements de l’Etat pour faciliter l’accès aux activités socio-économiques. « Depuis 2019, le président Azali a misé sur l’instauration d’un plan de construction des infrastructures routières. Le gouvernement avec la collaboration de ses partenaires au développement a concrétisé ce projet routier. Les habitants de la commune de Mledjelé auront une facilité de transport de leurs biens matériels. À Ngazidja comme à Anjouan, plusieurs infrastructures routières sont réalisées. Et d’autres sont en chantier. La BAD prépare un assaut pour différentes initiatives pour les régions », a annoncé le ministre de l’aménagement du territoire.

Après avoir salué l’entreprise chinoise CGC, pour la qualité de ses travaux et le respect de délais, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a déclaré que « la réhabilitation et l’extension de nos infrastructures de base, pour les rendre viables, praticables et capable de soutenir les activités économiques, est une condition essentielle du développement socioéconomique et de l’émergence de notre pays ».

Selon le locataire de Beit Salam, les vastes chantiers de constructions et de réhabilitations de nos infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, lancés ces dernières années dans notre pays ont pour objectifs de : renforcer le l’accessibilité de nos régions, de nos villes et de nos villages, améliorer des conditions de vie de la population, permettre une meilleure circulation des personnes et biens, protéger durablement notre environnement et baisser des prix des produits et du coût du transport.

« Ces objectifs favoriseront une croissance forte et durable dans notre pays tout en contribuant au développement des échanges commerciaux et en favorisant la création d’emplois et le développement du secteur privé », a précisé Azali Assoumani.

En effet, cette route qui relie Ouanani à la ville touristique de Nioumachoua, qui est l’un des axes routiers les plus importants de notre pays est appelées à répondre aux nouvelles exigences de l’évolution du trafic, à apporter un soutien précieux à l’économie nationale et à renforcer la sécurité routière. 

« Le désenclavement de cette région Sud et l’EST de l’île de Mwali et la circulation fluide sur cet axe routier, faciliteront ainsi non seulement l’accès à l’Université, au lac de Boundouni et aux lieux touristiques de Itsamia mais favorisera également la création d’emplois pour les jeunes », a souligné le chef de l’Etat. Et de conclure que « c’est à travers le développement des infrastructures, de d’éducation, l’accès à l’énergie et à l’eau potable, la protection sanitaire et la réduction du taux de pauvreté que notre pays réussira son émergence d’ici 2030. Mais n’oublions jamais, que notre première richesse, que nous devons préserver jalousement, c’est surtout, la paix, la sécurité, la stabilité et l’unité de notre pays. »

Abdoulandhum Ahamada

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