Dans une cérémonie tenue hier au Retaj, Didier Vandenbon, directeur général de Moroni Terminal, a annoncé le code de bonne conduite qui ne tolère aucune forme de corruption. Alors que la société Moroni Terminal est signataire de la convention de l’Onu relative à la lutte contre la corruption, le patron de la société a précisé que la corruption est un fléau qu’il faut éradiquer.

Malgré la dissolution de la commission anti-corruption par décret présidentiel en 2016, la société Moroni Terminal s’aligne avec les engagements de l’Onu dans la lutte contre la corruption. Bien que la corruption tue et qu’il faut éradiquer, Didier Vandenbon,  directeur général de la société Moroni Terminal reste convaincu que cette pratique va à l’encore des engagements de l’Onu. Pour mettre fin, « notre code de bonne conduite confirme nos engagements dans le domaine de la lutte contre la corruption, la lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, le respect des sanctions internationales, le respect des droits humains et la protection de la santé et de la sécurité des personnes », a souligné le directeur général de Moroni Terminal.

Cela ne se limite pas seulement sur les domaines relatifs du travail, Didier Vandenbon a cité aussi la protection de l’environnement, la protection des actifs de la société et transparence financière et la lutte contre la discrimination. « Chacun d’entre nous est concerné par un ou plusieurs engagements. Nous devons les connaître et être vigilants », a-t-il insisté. Selon Didier Vandenbon, différentes formations en ligne ont eu lieu pour le personnel le plus exposé et disposant d’un poste informatique sur le thème lié à leur fonction. La corruption est l’abus de pouvoir reçu par délégation à des fins privées. C’est le fait de détourner une personne de son devoir pour l’engager à faire quelque chose contre l’honneur moyennant finance, selon Ben Amadi, responsable de la sécurité à Moroni Terminal.  

Ce dernier a laissé entendre que la corruption n’est pas seulement le fait de détourner une personne à son devoir, elle est aussi le fait de falsifier un document ou encore le détournement des fonds. « La corruption réduit le pouvoir public à mettre des ressources et services de bases à la disposition de la population. Elle augmente en effet, la pauvreté et l’analphabétisme de la population la plus démunie dont les conséquences sont plus dévastatrices », a-t-il fait savoir.

Kamal Said  Abdou