ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée mondiale des droits de la femme : Une table-ronde pour parler de la femme dans la politique

À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, les femmes auteures du livre « Tsi shindi ngodjo shinda », publié en 2017, ont tenu, hier jeudi, une table-ronde, à Moroni. C’est un livre qui parle du parcours des 12 femmes comoriennes engagées dans la vie sociopolitique du pays. Une initiative visant à inciter les autres femmes à s’intégrer dans la scène politique.

12 femmes comoriennes, auteurs du livre, « Tsi shindi ngodjo shinda », paru en 2017, ont tenu, hier jeudi, une table-ronde portant sur la vie d’une femme politique. C’était à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. Elles apportent des éclaircissements sur le fond de ce livre qui raconte la vie politique, les devenirs, la vie familiale des 12 femmes intègres et sociales.

Il s’agit de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata, Moinaecha Mroudjaé, Sitti Saïd Hassane, Sitti Rahadatou, Soilha, Andhumati, Bouchrati, Sara Toihir, Toyibou Zahara, Hadjira Oumouri, et Sitti.

En quelque sorte, une manière d’inciter les autres femmes à s’intégrer dans la vie politique. Sitti Rahadatou, présidente du Cndhl, a rappelé que les femmes étaient moins représentées dans les anciens gouvernements précédents. Mais, aujourd’hui, plusieurs femmes ont pu briguer des hautes fonctions de l’Etat.

« Auparavant, le nombre des femmes autorités était minoritaire. Mais actuellement, on compte des représentantes de la nation, d’une gouverneure et d’autres fonctions. On a passé à un stade où le chef de l’Etat refusait qu’une femme puisse devenir gouverneure ou cheffe de l’Etat », a souligné la présidente du Cndhl.

Et la gouverneure de l’île de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata d’exprimer son « optimisme» sur la gouvernance de la femme dans le pays.

Cela veut dire qu’elle estime que le pays sera gouverné par des femmes intègres et sociales. « Maintenant, Ngazidja est sous la main d’une femme (gouverneure). On estime que les années à venir, le pays sera présidé par une femme. Nous sommes optimistes. Tsi shindi ngodjo shinda développe le parcours des 12 femmes sociopolitiques et intégrées », a-t-elle défendu. 

Abdoulandhum Ahamada

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