Chercheurs et scientifiques se sont mobilisés autour de la problématique du diabète : prévention, facteurs de risque et complications. Cet échange, tenu mardi dernier à l’École de santé de l’Udc, a été l’occasion pour le recteur de rappeler l’urgence d’agir pour relever le défi que représente cette maladie.
La tenue de cette réunion à l’École de santé revêt une grande importance dans la lutte contre le diabète aux Comores. L’Udc, au-delà de sa mission de transmission du savoir, se doit de jouer un rôle actif. Selon Ibouroi Ali Toibibou, recteur de l’université, le combat contre cette maladie ne doit pas se limiter aux livres. « Nous en parlons pour améliorer concrètement la vie des Comoriens », a-t-il déclaré.
Chercheurs, scientifiques, étudiants et professionnels de santé ont répondu présents à cette rencontre, une mobilisation qui témoigne de l’engagement de chacun dans la lutte contre le diabète aux Comores, selon le Dr Saindou Ben Ali Mbaé, directeur général de la santé. À l’en croire, le diabète constitue l’un des défis majeurs du système de santé national.
Malheureusement, sa prévalence est en nette progression. Une enquête menée en 2011 révélait un taux de 4,8 %, tandis que les estimations de la Fédération internationale du diabète en 2024 indiquent une prévalence de 10 %. « Cette évolution rapide nous interpelle et nous oblige à renforcer nos efforts de prévention, de sensibilisation mais aussi de prise en charge », a-t-il précisé.
Le thème retenu cette année prévention, facteurs de risque et complications du diabète, notamment le diabète gestationnel et le pied diabétique est jugé particulièrement pertinent par le directeur général de la santé. Il rappelle que la grossesse est une période cruciale face au risque de diabète, pouvant mettre en danger la santé de la mère comme celle de l’enfant.
Ali Said Soilihi









