Les comoriens sont appelés aux urnes le 24 mars prochain pour choisir le nouveau président ainsi que les gouverneurs de chaque île. Les citoyens s’expriment sur le devenir du pays et souhaitent un président surtout, qui connaitra les doléances des comoriens. Certes, leurs idées se divergent, mais ils sont certains que l’avenir du pays dépend d’un homme de confiance. Reportage.
Rien n’est si diffèrent si dans les milieux sociaux les débats politiques y surgissent. Puisque c’est aux citoyens de choisir leur destin. Des administrateurs, étudiants, entres autres sont rencontrés par le quotidien Al-fajr afin de s’exprimer sur le nouveau dirigeant des Comores. Indubitablement, les idées se divergent. Certains optent pour le candidat Azali Assoumani et d’autres ne débarrassent de lui. « J’ai la conscience tranquille et je ne veux pas me tromper encore une fois. J’ai soutenu Azali Assoumani aux dernières élections (2016), mais avec le temps, j’ai fini par découvrir sa vision politique, caractérisée par la haine tout en souhaitant s’investir au pouvoir éternellement. Un président qui a tout d’abord violé, pourtant il est conscient que les accords de Fomboni ne sont que notre unique espoir au profit de préserver la stabilité de l’Union des Comores », a souligné M’madi Saïd Mahamoud, étudiant à l’université des Comores.
Selon l’étudiant, Azali n’a pas hésité de séquestrer toutes les autorités influentes contre son régime. « Je dis bien que les mauvaises empruntes du président Azali seront gravées dans la mémoire de toutes les générations futures. J’en profite de l’interpeller que la foule assistée dans son premier meeting à Mitsudje, n’était qu’une mascarade. Nombreux sont répondus présents pour ne pas être renvoyer dans leurs fonctions », déplore M’madi Said Mohamed.
Les perspectives engagées par Azali sont basées pour l’intérêt commun
Des arguments contestés par Djaé Mlaraha Said. Pour ce dernier, beaucoup sont faits dans ce régime et des chantiers également vont être lancés. Djaé Mlaraha a rappelé que les régimes précédents n’ont pas réussi à lancer les chantiers que le régime Azali vienne de lancer dans deux ans et demi. « J’ai la pleine fierté de soutenir le candidat Azali Assoumani. Une personnalité qui a une vision politique attractive pour la promotion de notre pays et une détermination de réaliser des grands chantiers concrets, dont ses prédécesseurs n’ont pas su booster vers l’avant », s’exprime Djaé Mlaraha Saïd. Et lui d’ajouter « je suis militant du parti Radhi et Houmedi Msaidié est notre guide. Depuis toujours, notre leader soutien Azali Assoumani car il a compris qu’il est le président pour le changement de notre pays. Anisi, je suis persuadé que les perspectives engagées par colonel Azali Assoumani, sont basées pour l’intérêt commun et ça ne fais que renforcer ma confiance envers lui. »
Des élections fictives ?
Les vendeurs et commerçants manifestent leur souci quant à la crise qui secoue le pays. Ilias Ahmed Msoili pointe du doigt aux autorités comoriennes qui ne se préoccupent de la vie quotidienne des comoriens. « Le pays est en crise totale. La police municipale ne cesse de nous obliger à payer des taxes. Toutes ces autorités ne font qu’une même équipe nourrie par un principe commun, au point de ronger le pays au profit de leurs proches. Au lieu de bâtir des entreprises pour vaincre la famine et le chômage, ils organisent des élections déloyales », lâche Ilias Ahmed Msoili, vendeur d’habits à volo volo.
« Je suis victime de la politique d’Azali »
De sa part, Sofiane Ismael Moindze croit que l’opportunité de changer le système de notre pays se présente en chassant les politiciens qui ne sont animés que par le bien-être de leurs familles. « Nous les jeunes, sommes fatigués de la démagogie et de l’arrogance des hommes politiques. Nous devrons tous les barrer la route surtout Azali Assoumani. Celui-ci a osé licencier 5.000 jeunes dans les institutions publiques. Et je suis victime de la politique d’Azali. Qu’Azali devienne le président déchu pour la paix de notre pays. A chaque fois qu’il est au pouvoir, le pays traverse l’instabilité politique, sociale, économique, éducative », dixit-il.
Nassuf. M. Adbou (stagiaire)