Ali Nahouza, maire élu de la commune de Bambao Ya Mboini conteste l’organisation d’un troisième tour de l’élection des maires et de ses adjoints par la Ceni. Une violation de l’article 27 alinéa 2 du code électoral, selon Ali Nahouza. Autant que le troisième tour des élections n’est pas légal, Ali Nahouza, à travers son avocat Me Fahmi, dépose une requête auprès de la cour suprême pour demander l’annulation de ces élections.
Le troisième tour des élections municipales dans la commune de Bambao Ya Mboini a violé les dispositions du code électoral, selon l’analyse de Me Fahmi Saïd Ibrahim, avocat d’Ali Nahouza, maire élu de la commune de Bambao ya Mboini. L’avocat souligne quelques irrégularités, notamment le quorum qui n’est pas atteint et la violation de l’article 27. « D’abord, ce n’est plus des élections présidentielles ou législatives. En ce qui concerne les élections communales, l’article 27 qui a fait mention le doyen d’âge en cas d’égalité », précise Me Fahmi. « Nous estimons qu’il y a eu une double violation. D’abord, les élections ont eu lieu sans que mon client soit averti et puis l’article 27 est violé », poursuit-il.
Dans cette lancée, Ali Nahouza charge la Ceni. Puisque, au lieu que la Ceni applique la loi, elle a organisé d’autres élections. « Nous allons déposer une requête auprès de la cour suprême. Nous sommes confiants qu’elle respectera le droit. Nous ne voulons pas gagner ces élections par la force », confie Ali Nahouza.
Pendant que le parti Crc joue ses cartes dans la commune de Bambao Ya Mboini, Ali Nahouza est livré et abandonné dans une bataille par le parti Orange. « Bien évidemment, on m’a livré dans une bataille sans munition par le parti Orange mais je prends acte. Toutefois, je ne suis pas opposant du régime, je suis Azaliste », rassure Ali Nahouza. « Je sais que des responsables de la commune ont mis la pression pour que les élections soient organisées rapidement », assure-t-il.
Kamal Saïd Abdou