Le système des Nations-Unies en Union des Comores a clôturé vendredi dernier, l’atelier national pour la consultation des divers acteurs de développement sur le cadre de coopération 2022-2026. Le Snu et les Comores s’unissent donc pour bâtir des Comores émergeants et un monde meilleur.
Après quatre jours de réflexion pour le nouveau cadre de coopération 2022-2026, l’Etat comorien et les Nations-Unies n’unissent pour bâtir un monde meilleur. « Cet atelier a réuni les Nations-Unies et les Comores, l’administration dans son ensemble pour ce qu’on appelle un cadre de coopération. Actuellement, tout semble nouveau dans la mesure où nous avons ce qu’on appelle un plan Comores émergentes. Ce nouveau cadre de coopération s’y aligne et cet alignement nécessite une priorisation. Et la priorisation est très importante à faire avec toutes les parties prenantes, c’est-à-dire, les partenaires locaux et internationaux : la société civile, le secteur privé, les Nations-Unies, l’Union Européenne. Donc c’est un travail qui a duré longtemps pour sa vérification. Maintenant il reste à faire le suivi de ce que nous venons de traiter », a expliqué Fouady Goulam, commissaire général au plan.
L’objectif de ce document est de soutenir, d’une part, les progrès multidimensionnels vers la réalisation des objectifs de développement durable et, d’autre part, à appuyer les stratégies nationales de développement élaborées par le gouvernement comorien. Chaque quatre ans, le Snu réunit les différentes directions ministérielles pour réfléchir aux besoins pour le développement. Les avis des parties prenantes sont étudiés pour qu’ils contribuent à l’émergence de notre pays.
Pour le commissaire au plan, il y a beaucoup à faire parce que « ce nouveau cadre couvre la période 2022 à 2026 et nous avons notre plan Comores émergentes qui couvre la période 2019-2030 mais ce PCE est décliné au PDI pour la période 2020 à 2024. C’est tout un ensemble de cycle qui doit être articulé, donc ce travail et aussi un travail d’articulation de tous les cycles de planification. La planification de nos partenaires et la planification nationale ».
Fouady Goulam a lancé un message au peuple comorien pour le développement du pays. «Le peuple comorien, je dois lui dire que nous avons un long chemin à faire ensemble mais un chemin qui est maintenant suffisamment tracé parce que nous avons un plan bien élaboré, bien claire. Rien ne sera fait sans l’implication de toute la population, de tout le monde, de toutes les parties prenantes surtout les bénéficiaires de ce changement qu’on préconise », rassure-t-il. Il lança, lors de son discours de fermeture « le grand défi est la peur du changement ».
De son côté, la directrice générale de l’agence comorienne de coopération internationale, Fatoumia Ali Bazi a exprimé sa satisfaction que « c’était un atelier très riche qui a abordé beaucoup de domaine et les cinq domaines prioritaires pour les Nations-Unies. Les cinq P comme ils les appellent donc la planète, la prospérité, la paix, la population. Moi j’ai travaillé sur la partie paix et gouvernance pendant trois jours intenses et on a proposé les solutions pour le pays en matière de paix et de gouvernance. Ça nous amène à aborder beaucoup de volet comme la cohésion sociale, l’état de droit, la bonne gouvernance économique et financière et aussi les questions de l’administration. D’autres ont travaillé sur la prospérité, la planète, la paix et la population. C’est vers la fin que tout le monde a pu trouver les solutions qui vont permettre aux Nations-Unies à finaliser le document cadre de coopération pour le pays de cette période 2022 à 2026. »,
Touma Maoulida