Vendredi dernier, la diplomate française à Moroni, Mme Jacqueline Bassa Mazzoni a visité la maison d’arrêt de Moroni pour constater les dispositions mises en place pour les détenus. Un geste salué par le directeur général de l’administration pénitentiaire, Soilihi Ali Saïd.
Alors que la France, à travers son ambassade à Moroni, s’est engagée pour l’ouverture des dispensaires dans les centres d’isolement dans l’ensemble des îles des Comores, le vendredi dernier, Mme Jacqueline Bassa Mazzoni, ambassadrice française auprès de l’Union des Comores s’est rendue à la maison d’arrêt de Moroni. L’objectif principal est de constater les dispositions mises en place au système de soins des détenus. C’est aussi de savoir de quoi la direction générale de l’administration pénitentiaire a besoin pour le respect des droits humains.
« La présence de l’ambassadrice française à la maison d’arrêt de Moroni est d’abord un geste humanitaire témoignant son amour envers les détenus, ainsi que son dévouement au respect des droits de l’homme. Nous devons en être fiers car le soutien qu’apporte la France pour le développement de notre pays à son sens», a montré Soilihi Ali Saïd, directeur général de l’administration pénitentiaire.
Soilihi Ali Said rappelle que les efforts de l’ambassadrice française en Union des Comores, précisément, la mise en place d’un système de soins dans les centres d’isolement est une suite logique des actions que mène la France depuis de longues dates. « On est tous conscients que la France est un poids lourd pour le développement de notre pays, si elle est là, aujourd’hui encore pour améliorer les conditions de soins des détenus, ce n’est qu’une suite logique de ses actions de longue dates avec les Comores » a-t-il rappelé.
Convaincu que la prison n’est pas un centre de punition mais plutôt de correction, Soilihi Ali Said a mis en place une salle d’étude en vue de soutenir les étudiants et les élèves emprisonnés. L’objectif est de les permettre de rattraper leurs scolarités, une fois libérés.
Nassuf. M. Abdou