Face à la situation que prévaut l’ile de Ngazidja sur le paludisme, les responsables en charge de la santé ont souligné qu’il est préférable que le traitement de masse se réalise au deuxième trimestre de l’année. Une manière d’obtenir le consentement de tout le monde afin d’éliminer cette épidémie.
Le paludisme dans l’île autonome de Ngazidja ne cesse de tuer. Les responsables sanitaires s’engagent à sensibiliser sur le traitement. Le pays se trouve actuellement dans une situation de campagne. Pour les autorités compétentes, le traitement de masse devrait se faire dans une situation de calme et de tranquillité pour éradiquer cette maladie pour toujours. Le traitement de masse a été prévu au premier trimestre de cette année mais les conditions ne permettent pas sa réalisation dans la sérénité. Ce n’est qu’une chance pour atteindre son élimination à l’horizon 2021. Mais en attendant ce traitement, un recourt d’urgence sur la pulvérisation intra-domiciliaire (Pid) est en cours de réalisation dont elle ciblait 30 villages.
Le paludisme reste un vrai problème dans cette ile de Ngazidja. La majorité de la population comorienne attende patiemment le traitement de masse. Les centres hospitaliers sont pris d’assaut. La plupart des victimes ne sont que des enfants. Certains centres hospitaliers n’ont plus assez des places pour accueillir d’autres patients.
Un traitement de masse dans l’ensemble de l’île
La directrice régionale de la santé, Baraka Hamidou a montré qu’il est nécessaire de refaire cette opération d’une manière générale au lieu de se baser sur les 30 villages. La situation actuelle ne donne pas le choix et ils sont obligés d’améliorer cette opération car les cas se multiplient de jours en jours. Soucieuse de la santé publique, la directrice a fait savoir qu’en attendant ce traitement, il fallait doubler leurs efforts pour atteindre son élimination. Cette maladie représente une grande menace à l’égard de tout le monde. Elle a indiqué que nul n’est épargné dans une telle situation. Il faut que la population soit avertie pour qu’elle collabore à ce traitement. Une chance d’atteindre son objectif.
« Le paludisme, un frein de l’économie des Comores »
Au niveau mondial, les Comores se sont classées parmi les pays d’Afrique qui souhaitent cette élimination. La directrice régionale est consciente que les cas se multiplient mais elle pense qu’il n’est pas tard pour relever ce défi. Cette maladie représente un problème de santé et d’économie dans ce pays. Par conséquent, Baraka Hamidou appelle à la population de faire de dépistage pour connaitre leur statut tout en insistait que le traitement est gratuit et il sera mieux de faire ce dépistage afin de suivre le traitement. « Mieux vaut prévenir que guérir. Il est important que la population utilise les moustiquaires pour se préserver des moustiques. Ce sont des moustiquaires qui se distribuent gratuitement. Que chacun de nous prenne conscience de la situation du paludisme. Si on n’arrive pas à surmonter cette épreuve, on risque de revenir sur une situation épidémique dont il sera difficile de la maitriser », conseille la directrice régionale. « Il sera donc une chute totale qui sera difficile à dépasser. Si on ne réagit pas, on risque d’enregistrer plusieurs cas de décès et il serait difficile de supporter », poursuit Baraka Hamidou.
A noter qu’il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour pouvoir suivre la politique lancée : atteindre le zéro cas autochtone à l’horizon 2021. « Cette situation conduit la chute de l’économie de ce pays. Il est grand temps que chacun de nous contribue pour éliminer cette maladie », conclut-elle.
H.H