ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Pénurie : Encore une raréfaction des ailes de poulet

Si les poissons et la viande de bœuf garnissent les étagères des vendeurs des produits carnés à Volo-volo, les ailes de poulet sont par contre à nouveau introuvables. Face à une forte demande, la quantité récemment importée s’est avérée insuffisante. L’on est retourné à la case départ.

Le gouvernement a déboursé plus de 5 milliards de nos francs pour l’achat des produits alimentaires importés y compris les ailes de poulet, un des produits les plus prisés au pays. Et pourtant la crise persiste encore. Les ailes de poulet sont rares. Le stock des 5 conteneurs d’ailes de poulet importés, s’est épuisé  en une semaine.

Aussitôt transportés à l’importateur et ce dernier de se trouver en rupture du produit. Il faut préciser que la quantité importée était nettement insuffisante pour un produit fortement consommé par la population.

Au marché, il n’y a seulement que du poisson et de la viande de bœuf qui se vend à prix d’or. C’est la consternation pour la population qui s’interroge sur le fonds déboursé par le gouvernement pour soutenir les opérateurs économiques pour que le pays ne manque surtout pas des produits carnés.

« La situation est très compliquée. Le poulet est le seul produit le plus consommé en raison de son bas prix. Maintenant qu’il est introuvable, c’est la désolation », souligne Ahmada Hassane, un consommateur. Il estime qu’une enquête doit être menée auprès des opérateurs économiques afin de connaître la vérité sur le fonds alloué pour l’achat des produits importés.

La pénurie des ailes de poulet a impacté tout le monde. A commencer par les préparateurs de brochettes qui sont sur les nerfs. « La plupart de nos clients préfèrent le poulet à la viande de bœuf. D’ailleurs cette dernière coûte cher alors que nous sommes en période de crise », indique-t-il.

Le prix des ailes de poulet a atteint le niveau le plus élevé et les conséquences se font déjà sentir dans les poches. La crise n’est apparemment pas finie et le pays n’est pas au bout de ses peines.

Kamal Said Abdou

 

 

Laisser un commentaire