ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Pot d’adieu à Cefotec : « Je pars avec le cœur serré »

Le centre de formation technique de Mkazi a organisé hier mercredi, une cérémonie d’un pot d’au revoir à Éric Dangoxhé, après 14 mois de service au bénéfice des enseignants et formateurs de ce centre technique. Le formateur s’est dit satisfait d’avoir connu une direction motivée à recruter les jeunes comoriens.

Éric Dangoxhé a livré un discours ému en guise d’adieux à Cefotec, ce mercredi. Remerciements, témoignages, affections forment son discours. Pendant 14 mois de formation sur le renforcement des capacités aux formateurs locaux, la mission du technicien français arrive à terme aux Comores plus particulièrement dans le centre de formation technique à Mkazi. Lors de la cérémonie, Éric Dangoxhé a exprimé sa gratitude envers la direction du centre avant d’énumérer la qualité des formateurs bénéficiaires de ses compétences. « Je pars avec le cœur serré en laissant les personnes charmantes, une direction motivée ayant le sens de servir l’autre pour son bien-être. C’était un passage impressionnant que je n’oublierai pas. Ce sont des personnes nourries par l’envie de faire bouger les choses au profit des jeunes comoriens qui sont à l’abandon, à venir se former ici pour espérer une vie meilleur, là je trouve tellement intéressant », a déclaré Eric Dangoxhé.  

Alors qu’une forte demande d’inscription est observée ces derniers temps dans les centres de formations techniques, ce formateur français estime que, le gouvernement comorien a pris cette initiative en main pour que la jeunesse ait quoi à contribuer pour le pays. « Cet élan est le fruit de l’engament des politiques pour la jeunesse comorienne qui est un moteur au développement. Vu les projets déjà en cours sur le plan Comores émergent, il y a du travail à faire pour la jeunesse », a-t-il ajouté.

Selon le directeur général du centre, Mkanzilé Mohamed Assaf, plus de 5000 jeunes ressortissants de ce centre, 60% d’entre eux travaillent dans différentes entreprises. « Aujourd’hui, nous avons plus de 280 élèves inscrits, certains d’entre eux sont des bacheliers, soit 86% pour notre capacité d’accueil. Cela justifie que la jeunesse comorienne comprenne l’utilité des formations professionnelles », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou 

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