ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Prison de Moroni : Un mineur de 16 ans s’est évadé

Vendredi dernier, vers 17 heures, huit détenus ont tenté de s’évader de la prison de Moroni. Une situation difficile qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre. Par la suite, sept de ces détenus ont été rattrapés et un mineur de 16 ans a pris la poudre d’escampette. 

Des détenus ont tenté de s’évader de la prison de Moroni. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour mettre fin au projet de ces détenus. Vendredi dernier, à 17h, huit détenus ont voulu s’échapper de la prison de Moroni. Selon les services pénitentiaires, ils auraient profité d’un transfert de la cour à leurs dortoirs pour prendre la poudre d’escampette mais, sept sur huit détenus, ont été maîtrisés.

« Certes, huit détenus ont tenté de s’évader de la prison. Les quatre ont été rattrapés dans l’enceinte de la maison d’arrêt. Les trois autres, ont été rattrapés à la descente dans la rue. Bref, les sept détenus sur huit ont été rattrapés et ont regagné leur cellule», a confirmé le directeur de l’administration pénitentiaire, Soilihi Ali Mohamed. Selon lui, un mineur de 16 ans est arrivé à s’échapper.

Il est toujours en cavale. « Un mineur âgé de 16 ans, a pu sauter à travers les grillages et a pris la fuite. Il est toujours en cavale. Mais, les recherches continues », a-t-il indiqué avant de préciser que « son arrestation est liée à un meurtre qu’il perpétré dans état d’ébriété après avoir consommé de la drogue, chimique, avec des amis ».

Pour rappel, mercredi 9 novembre 2022, une vingtaine de détenus se sont évadés, en début de la soirée. Il y a trois ans, plus de 40 détenus s’étaient échappé de la prison de Moroni alors que le pays célébrait la victoire de l’équipe  nationale du football, les cœlacanthes  qui ont battu le Kenya.

La  maison d’arrêt de Moroni, construite dans les années 1960 a une capacité d’accueil de 80 personnes. Elle compte aujourd’hui environ 350, selon des sources de l’administration pénitentiaire. 

Abdoulandhum Ahamada

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