La loi Nagoya est adoptée et promulguée par le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, selon Mme Hayria Abdallah, coordinatrice du projet Nagoya en Union des Comores. Cette loi est en cours de vulgarisation et de sensibilisation auprès de la population sur la protection de la biodiversité.
Les possibilités et les engagements que mène le ministère de l’environnement ne sont pas moindres pour la sauvegarde de l’écosystème ainsi que la biodiversité. Alors que la loi Nagoya a été votée à l’Assemblée nationale et promulguée par le président de la République, le ministère de l’environnement se lance dans une campagne de sensibilisation pour la population afin de mieux préserver la biodiversité mais aussi de régler les problèmes de l’accès aux ressources génétiques. « Les textes d’applications sont en cours d’élaboration et le reste ce sont les travaux de la mise en œuvre de cette loi qui seront réalisés d’ici décembre 2020 », a fait savoir Mme Hayria Abdallah. La coordinatrice du projet Nagoya en Union des Comores rassure que des outils de vulgarisation de la loi sont également en cours d’élaboration.
« On espère pouvoir vulgariser cette loi dans un court délai afin de pouvoir protéger notre biodiversité et de régler le problème de l’accès aux ressources génétiques et les connaissances traditionnelles sans réglementation », précise-t-elle. Et elle d’enchérir que des discussions avec des partenaires sont déjà engagées avec notamment l’accès aux ressources génétiques (APA).
« Ces partenariats seront aussi des cas pilotes, exemple, partager davantage en vue de pouvoir sensibiliser encore plus la population pour la sauvegarde de l’écosystème et de la biodiversité », conclut-t-elle. Pour rappel, le protocole de Nagoya est issu de la convention sur la biodiversité car le souci est de protéger l’environnement et exploiter des plantes médicinales, cosmétiques, aromatiques. Ce protocole concerne les ressources génétiques, animales et végétales. Il permet la fabrication des produits cosmétiques, aromatiques, pharmaceutiques via ces ressources.
Nassuf. M. Abdou