Le système des Nations-Unies aux Comores a tenu, hier mardi à Moroni le Retaj, un atelier réunissant les acteurs de développement pour consultation en vue de la priorisation des différents axes du nouveau cadre de coopération gouvernement Snu, pour 2020-2026. Ce document cherche à soutenir les progrès multidimensionnels vers la réalisation des ODD.
Alors que l’ancien document de coopération plan-cadre des Nations-Unies pour l’Aide au développement 2015-2021 arrive à son terme, le système des Nations-Unies en Union des Comores prépare la planification un an avant. Les préparatifs d’élaboration du nouveau document cadre de coopération ont débuté au début de cette année. L’objectif de ce document est de soutenir, d’une part, les progrès multidimensionnels vers la réalisation des objectifs de développement durable et, d’autre part, à appuyer les stratégies nationales de développement élaborées par le gouvernement comorien.
« Cet atelier entre dans le cadre du plan cadre de coopération afin que le système des Nations-Unies puisse apporter son soutien au développement de notre pays. Chaque quatre ans, le Snu réunit les différentes directions ministérielles pour réfléchir aux besoins pour le développement. Les avis des parties prenantes vont être étudiés pour qu’ils contribuent à l’émergence de notre pays », a expliqué le secrétaire général adjoint du gouvernement comorien.
Les consultations des parties prenantes pencheront sur les secteurs prioritaires et actions à prioriser pour accélérer le développement durable des Comores, les grands enjeux de développement des Comores dans les domaines social, économique, politique et environnemental, les défis et opportunités à exploiter pour permettre à l’Union des Comores de se mettre sur les rails de l’émergence en veillant à lutter contre les différentes inégalités, afin de ne laisser personne de côté, selon le Snu.
« Ces consultations se veulent plus inclusives et concerneront les représentants des associations des jeunes et des femmes, les représentants des organisations patronales et des employés, les groupes les plus défavorisés dans la mesure du possible, tels que les personnes en situation de handicap afin de ne laisser personne pour compte », lit-on sur un communiqué de presse.
Touma Maoulida